Pourquoi ça t'étonne encore ? ♠ Clarissa

03/02/2017

Midi et demi. La sonnerie retentis, annonçant la fin de son cours de littérature étrangère et la jeune romancière se lève, crevée, épuisée, au bout du rouleau après un cours magistral suivi d'un TD particulièrement embêtant, comme l'heure entière avait été occupée par des exposés de ses camarades. Camarades balbutiants, butant sur leurs mots, n'arrivant parfois pas même à se relire, parlant trop vite pour en finir, ou trop doucement par peur. La jeune femme n'en peut plus. Son sac déjà sur le dos, elle espère que le professeur n'aura pas besoin de lui parler, mais non.

Ses pas la guident vers la cafétéria, un étage plus haut. Elle ne se presse pas, contrairement aux autres, puisqu'elle a son repas de près, comme toujours. Elle préfère prendre son propre menu, que d'acheter, beaucoup trop cher, un plat plein de gras, dégoulinant d'huile et de produits souvent chimiques, ou contaminés de pesticides. Rejoignant ses amis, elle attrape son sac à lunch, sors son bento de celui-ci et s'apprête à manger.

"- Que ça ?" demande l'ami en face d'elle.

Oui, que ça. Comme d'habitude. Sa salade verte maigrelette, dans sa sauce au yaourt, encore qu'elle ne fait pas toujours de vinaigrette à cause de sa phobie des sauces. Elle lève les yeux au ciel.

"- C'est comme d'habitude, ça ne devrait plus te surprendre depuis le temps..." fait-elle remarquer.

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Erica & Clary

Pourquoi ça t'étonne encore ?

Bon et bien même si la rouquine était chasseuse d’ombres, dans cette vie, elle restait Clary qui n’avait qu’une envie auparavant, celle de continuer ses études dans l’art, de ce fait, comme dans ce monde il y avait cette possibilité, la jeune Fray l’avait saisi instantanément. Elle était devant un de ces croquis et n’arrivait pas à avancer, seulement et heureusement l’horloge sonna la fin de la matinée, et l’heure tant attendue du déjeuner. Il fallait avouer que la rouquine avait un peu faim, mais elle ne savait pas de quoi serait rempli son assiette – enfin cela ne pouvait pas être pire que la cuisine d’Isabelle -. La jeune femme retint un petit rire en repensant à la première fois qu’elle avait goûté un plat de son amie, et sortit de la salle pour rejoindre la cafétéria, sans jeter un regard aux autres élèves.

Elle suivit cependant tous ceux qui se rendaient jusqu’à cette cantine. Chacun prit un plateau et elle fit de même que les autres comme c’était la première fois qu’elle mangeait ici. En regardant le menu, la rouquine soupira, rien ne la tentait et ce n’était sûrement aussi bon que là où elle était allée déjeuner avec Jace, Alec et Izzy, mais bon apparemment ici il n’y avait que ça. Une des cuisinières lui jeta presque une purée jaune fluo dans son assiette, et la jeune femme eut une mine dégoûtée mais ne préféra pas commenter. Elle prit un yaourt et chercha une place des yeux. C’est là qu’elle vit une jeune femme rousse et un garçon, et alla s’asseoir non loin d’eux tout en faisant en sorte de ne pas les déranger.
Le jeune homme était en train de commenter le repas de son amie, qui était vraiment maigre effectivement, mais Clary ne la regarda pas longtemps car elle se concentra sur son repas à elle, et manqua de vomir. Elle mit de côté la purée flashy pour se concentrer sur un morceau de pain et son yaourt, seul ces deux aliments avaient l’air bons à consommer. Alors que la jeune fille répondait à son ami, la rouquine haussa les épaules avant de s’exprimer, et donc de s’adresser à elle.

- En même temps, vu ce qu’on mange, je ne peux que te comprendre.

03/02/2017

Si Erica ne mange pas, ce n'est pas à cause de la qualité de la nourriture qui est servit à la cantine de l'université loin de là. Ce qui l'empêche de manger est plus vicieux que ce simple état de fait, c'est une maladie et on l'appelle anorexie. Pour Erica, les aliments représentent tous plus ou moins de calories et ce sont des calories qu'elle ne veut pas ingérer, par peur de prendre du poids. C'est une frousse de la grosseur poussé à son extrême, l'impression d'être trop grosse, quand on est parfois même trop maigre. C'est de cela que souffre Erica. Et son ami le sait parfaitement. Alors pourquoi éprouve-t-il encore le besoin de s'étonner devant le plateau de la demoiselle ? Il devrait avoir l'habitude après tout, depuis le temps, il ne devrait plus manifester aucune impression.

Elle sursaute et tourne la tête vers son interlocutrice en hochant la tête, sans contredire cette dernière, sans avouer que non ce n'est pas l'idée de la qualité de la nourriture qui la dégoute. Elle ne la contredit pas, parce qu'elle n'aime pas étaler son problème devant tout le monde et que les gens ne la comprennent pas, jamais. Pour eux, ce ne sont que des stupidités, alors que pour Erica, la question est de la plus haut importance. Alors elle a choisit de se taire là-dessus, pour ne pas entendre les commentaires malheureux qui lui sont fait sans arrêts. Elle a trop l'habitude d'entendre les commentaires des gens qui ne comprennent rien à sa situation. Pas même 10% de celle-ci.

"- Oui en effet, non seulement tout est très gras ici car cuit à l'huile ou au beurre mais en plus, ce n'est pas comme si c'était bon." reconnait la rousse. "Même la salade n'a pas l'air d'être de première fraicheur vous savez. Mais bon... Visiblement on prend le parti de nourrir les étudiants comme des cochons !" répond la jeune femme.

Et en partageant ainsi l'avis de son interlocutrice, elle conserve son petit secret.

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Erica & Clary

Pourquoi ça t'étonne encore ?

Ah ça, Clary ne le savait pas encore, mais elle viendrait peut-être à l’apprendre si jamais les deux jeunes femmes se rapprochaient un jour et puissent devenir potentiellement des amies. Clary pourrait peut-être l’aider d’ailleurs même si, cependant, elle n’est pas ce qu’on peut appeler la « voix de la sagesse », bien au contraire, pourtant elle aimait cela, aider les autres, cela lui permettait de ne pas penser à ses propres erreurs. Et puis, Clary avait la mauvaise habitude de foncer au lieu de réfléchir, même s’il lui arrivait de faire le contraire également, et heureusement d’ailleurs. Seulement elle suivait généralement et assez rapidement ses impulsions qui ne l’emmenaient pas toujours où il fallait qu’elle soit. Effectivement il n’était pas facile de lutter contre cette maladie, il n’y avait pas vraiment de médicaments miracles, mais un traitement cependant, pourtant il était déjà difficile d’avouer qu’on n’était pas comme les autres, et qu’on pouvait éventuellement avoir un souci. Et surtout c’était le fait de vouloir guérir, parce que cela n’était pas évident. Clary n’y connaissait rien à vrai dire, mais elle ne pouvait que comprendre, même si tout seulement était un peu du chinois pour elle, mais si on se prenait le point de vue de Clary, qui est une chasseuse d’ombres, ceci n’est pas évident de ne pas la prendre pour un monstre. Enfin pour le moment personne, sauf ceux concernés, n’avait à le savoir.

A vrai dire la rouquine, d’ailleurs elle partageait cette couleur de cheveu avec son interlocutrice, ce qui était un peu plus rare de nos jours, enfin c’est aussi ce qui faisait leur originalité. Bref, la jeune femme l’écouta répondre, elle ne savait pas si elle devait comprendre d’ailleurs la maladie de la jeune femme, en tout cas, dans la remarque de l’ami de la jeune rousse, Clary n’y avait pas vu l’indice précieux de la réponse d’Erica.

- Gras et immangeable. J’aurai mieux fait d’aller me chercher un sandwich.

Répondit alors la jeune Fray, légèrement dépitée, son ventre continuait d’ailleurs à gronder.

03/02/2017

Immangeable, plus ou moins. Peut-être que ça l'est mais Erica ne peut pas vraiment le certifier parce que pour valider une telle information, encore faut-il avoir déjà daigné mangé le repas de la cantine et il est très rare que ce soit le cas. Parfois, quand elle accepte de manger un peu de cette nourriture "pour les cochons" comme elle dit, elle éprouve rapidement un gros sentiment de culpabilité qui la force à aller, tout simplement, aux toilettes pour rendre son repas. Donc, elle n'a que peu souvent eut l'occasion de tester les plats de la cantine et vu le tableau que décrit son interlocutrice, elle n'a pas l'intention de le faire de si tôt non plus.

"- Ouai... gras c'est certain, je crois que tout est cuit l'huile et déjà, dans la composition de base des aliments, c'est pas terrible - terrible si tu vois ce que je veux dire donc bon... Moi je préfère me cantonner à la salade, en espérant qu'elle ne soit pas trop traitée avec tout leurs trucs toxiques et tout ça, parce que bon..."

Mais elle a beau prétendre, ou essayer de faire croire, que le problème vient du fait que ça ne soit pas top au niveau du goût et tout ça, la seule chose qui l'empêche de manger à la cantine c'est cette peur du gras, des kilos et pas tellement la tendance healthy du "je surveille ce que je mange voyons !" D'ailleurs, à la simple evocation du sandwich potentiel que la jeune femme aurait voulu manger, Erica a une petite grimace. Non, elle-même n'aurait pas prit cette option : sandwich sous-entend du pain, beaucoup de pain. Donc du glucide. Très peu pour elle.

"- A ta guise."

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Erica & Clary

Pourquoi ça t'étonne encore ?

La rouquine observa alors de nouveau la jeune femme, au vu de ses dires, manger n'était clairement pas une "partie de plaisir" alors que normalement il s'agissait, premièrement, un besoin primaire et le plaisir venait en secondaire, pourtant Clary avait toujours appris que faire à manger devait être un plaisir, et manger ensuite, cela devait être pareil. Là, le plaisir n'était absolument pas là, au vu de la purée jaune fluo qui dégoulinait à présent dans son assiette. Alors que Clary écoutait la rouquine parler, elle comprit très bien ce qu'elle était en train de lui dire, sans imaginer que celle-ci avait une maladie. Pourtant en en entendant de nouveau ses dires, la jeune fille trouva effectivement qu'il y avait quelque chose qui clochait. Cependant elle ne fit pas de commentaire à ce propos, ne voulant pas être indiscrète et même, si ça se trouvait, la rouquine ne savait pas qu'elle était sujette à une maladie.

Alors que Clary disait qu'elle allait sûrement prendre un sandwich plutôt que d'avaler cette infection, la rouquine afficha une légère grimace - signe, effectivement, qu'elle mangeait pour manger, et qu'un peu de salade lui suffisait. Clary afficha une petite moue, trouvant que certains sandwichs étaient vraiment bons et sains, bon ce n'était pas le cas de tous, mais bon maintenant il y avait davantage d'efforts au niveau de la nourriture saine, et Clary essayait de manger le plus possible de ce genre de nourriture. Bref, alors qu'elle allait se lever et jeter sa purée et garder son yaourt au moins, c'est le seul aliment qui avait l'air mangeable après tout, elle haussa les épaules et s'adressa de nouveau à son interlocutrice.

- Au fait, je suis Clary. Je me disais, tu ne veux pas emmener ta salade et venir avec moi dehors, ce sera déjà moins bruyant, et personne ne te regardera étrangement.

03/02/2017

La jeune femme n'est pas spécialement antisociale et dans le fond, elle se méfie seulement des hommes, ayant toujours un peu de mal à ne pas penser que ces derniers ne sont toujours intéressés que par le sexe. Mais comme Clarissa est une femme, la demoiselle pourrait se laisser approcher plus facilement. Pourtant, elle ne le fait pas forcément, conservant un peu son jardin secret. C'est à dire qu'assumer ses erreurs et surtout une maladie comme la sienne devant de parfaits inconnus n'est pas quelque chose de très simple en soit. Malheureusement Erica culpabilise beaucoup au sujet de ce qu'elle est, sans pour autant se sentir capable de changer. Alors si elle parle relativement peu à cette femme qui lui fait face, c'est en quelques sortes pour se protéger. Par peur d'être jugée par Clarissa. Par peur que la femme se moque de sa maladie, comme le font certains. Ils disent que c'est dans la tête. Oui ça l'est. Mais ce n'est pas de le dire qui soignera les malades.

Malgré sa méfiance pourtant, la demoiselle accepte de suivre Clarissa hors de la cafétéria, pour aller manger un peu plus tranquillement, loin de l'agitation des autres étudiants. S'installant, elle dévisage son interlocutrice en se demandant pourquoi cette dernière lui porte un tel intérêt et elle regarde le sandwich que la fille s'est acheté.

"- Bon appétit..."

Elle prend quelques feuilles de salade et regarde cette fille en se souvenant du nom sous lequel elle s'est présenté.

"- Clary, ce n'est pas très commun comme prénom... Moi, c'est Erica."

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Erica & Clary

Pourquoi ça t'étonne encore ?

C’était compréhensif, après tout Clary avait quelques peu peur des hommes aussi, enfin sauf de Luke qui était comme son père et Simon, son meilleur ami. Puis elle avait rencontré Jace et malgré le mystère qui tournait autour de lui, elle était tombée amoureuse de ce mystérieux jeune homme, puis on leur avait annoncé qu’ils étaient frères et sœurs, et là malgré tous ce qu’elle ressentait, elle dût mettre tout cela de côté, et espérer avoir une relation fraternelle, mais les sentiments sont parfois plus forts que tout n’est-ce pas ? Après tout, il est normal d’être un peu méfiant la première fois, Clary ne se méfiait pas trop, et c’est comme ça qu’elle fonçait tête baissée dans le danger, se moquant royalement des conséquences. Ici elle comprenait si Erica était un peu méfiante, après tout elle ne connaissait absolument pas Clary, c’était la première fois qu’elle la rencontrait. Il en était de même pour Clary, elle connaissait en réalité pour de filles, parmi les chasseurs d’ombres, il y avait peu de femmes qu’elle connaissait.

La rouquine venait donc d’acheter son sandwich, et attendit un peu pour mordre dedans. Un poulet crudité qui ne semblait pas si mauvais qu’on ne pourrait le croire. Au « bon appétit » de son interlocutrice, la jeune fille répondit par un « merci » et l’écouta de nouveau quand elle se présenta.

- Enchantée Erica ! Oui, en réalité c’est un diminutif de Clarissa, mais je préfère Clary, ma mère ne cessait de m’appeler comme ça et tous mes amis, enfin ceux qui étaient mes amis, dans mon autre monde, m’appellent Clary.

03/02/2017

Naturellement, la jeune femme aurait dût se douter que Clary ne pouvait pas être le prénom de cette fille mais un simple surnom, un diminutif affectueux pour aller plus vite. Pour sa part Erica n'en a pas, elle n'en a jamais eut puisqu'elle porte un prénom relativement court et simple à prononcer, qui ne nécessite pas d'être abrégé parce qu'il ne contient pas quinze syllabe. C'est un prénom simple et efficace à se rappeler, tout simplement, au besoin.

Erica répond qu'elle est enchantée aussi et elle hoche la tête en acquiescant aux propos de son interlocutrice comme cette dernière lui explique pourquoi elle se fait appeler Clary. Charmant. Erica n'est pas plus intéressée que cela par son propos, mais elle reste poli et hoche la tête pour signifier qu'elle écoute toute de même la conversation, pour ne pas faire la morte, même si elle ne parle pas beaucoup. Quand elle se décide à ouvrir la bouche c'est pour changer de sujet, en espérant que son interlocutrice lui apportera une réponse claire, alors que la jeune femme se sent un peu perdue dans ce monde.

"- Tu débarque d'où toi ? De... quel genre de monde ?" demande le rouquine en plantant sa fourchette dans sa salade pour picorer un peu de son déjeuner. "Je suppose que tu ne sais pas pourquoi nous avons atterrit là, ni comment, ou ce qu'on doit faire pour rentrer... chez nous ? Et retrouver justement les personnes qui nous sont chères ?"

Invité

Erica & Clary

Pourquoi ça t'étonne encore ?

C'était surtout sa mère qui avait toujours préféré ce prénom à l'original. D'ailleurs quand elle prononçait son propre nom cela la faisait frissonner. En effet, c'est parce que son père l'appelait comme cela. Enfin son père... Il ne voyait en elle qu'une simple expérience. Effectivement, elle avait du sang d'ange qui coulait dans ses veines, c'était d'ailleurs sûrement pour cela qu'elle pouvait dessiner des runes très anciennes qu'on ne pouvait trouver dans le Livre Gris. Le livre gris était un gros grimoire où on pouvait trouver la plupart des runes utilisées par les chasseurs d'ombres.

Puis elle abrégea la conversation après tout ce n'était pas plus intéressant que cela pour écouter son interlocutrice qui lui demande de quel monde elle vient. Elle était ravie de savoir que d'autres personnes qu'elle se posaient la même question.

Je viens de Brooklyn, enfin c'est ici que j'habitais avec ma mère avant d'arriver ici. Et toi ? Tu venais d'où avant d'arriver ici ?

La rouquine secoue la tête à son autre question, puis répondit que malheureusement elle n'avait pas la réponse à cette question.

Je n'en ai aucune idée, c'est ce que je me demande depuis que je suis arrivée là. J'aimerai bien retrouver mes amis, mais je ne sais pas si cela est possible.

Elle fit une petite moue avant de mordre dans son sandwich, elle n'avait pas perdu l'appétit, c'est le moins qu'on puisse dire.

Spoiler:

03/02/2017

"- De Seattle." répond la jeune femme comme Clary lui retourne la question que la rouquine lui a posé.

Seattle lui semble pourtant si loin désormais et elle se demande si sa mère y est toujours, ce qu'elle fait. Erica suppose qu'elle se prostitue toujours et elle baisse la tête en se mordant la lèvre inférieure avant de secouer la tête pour chasser ses idées noires. Peut-être que ne plus voir sa maman n'est pas un mal en soit. La jeune femme ne saurait pas le dire. Mais sa mère lui a fait beaucoup de mal il faut bien le reconnaitre et c'est à cause de cette dernière qu'Erica en est là aujourd'hui, qu'elle se fait vomir, qu'elle est malade sans vouloir le reconnaître.

"- Je ne pourrais pas t'aider parce que je ne le sais pas non plus mais j'ai remarqué que certains continuent d'arriver alors peut-être que nous retrouverons nos amis et nos proches d'ici peu, qui sait ?" répond distraitement la demoiselle.

Serait-elle heureuse si sa mère débarquait d'un coup en ville et la retrouvait ? Si sa mère risquait de croiser la route de Lucifer ? La rouquine n'en est pas certaine et préfère ne pas imaginer ce que donnerait une telle rencontre entre "Mr Pervers" et sa mère.

Pardon j'étais en vacances à ce moment là et je n'ai pas vu :s