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 Un Roi peut-il vivre sans sa Reine ? [Ft Sansa Stark]

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Petyr Baelish
Petyr Baelish
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MessageSujet: Un Roi peut-il vivre sans sa Reine ? [Ft Sansa Stark] Un Roi peut-il vivre sans sa Reine ? [Ft Sansa Stark] EmptyDim 10 Sep - 15:00

« Échec et mat. » Les jambes croisées, Lord Baelish ouvre un œil – une légère satisfaction baignant dans son regard – pour observer la réaction de son adversaire. Ce dernier laisse ses épaules tomber, alors qu'il passe une main trapue derrière son crâne, semblant chercher la solution à un difficile problème dans la position actuelle des pièces de jeu. Le problème ? Sa défaite. Bien que son niveau ne soit pas mauvais – il s'en vante lui-même – l'homme ne maîtrise pas certaines subtilités du jeu : il joue un jeu froid, la saveur de celui-ci étant fade... Un jeu ordonné, qui ne laisse que peu de place à l'imagination, à l'imprécision ou même... à l'adaptation. Pourtant, cette dernière reste la meilleure qualité possible. Alors comment peut-il être considéré comme un bon joueur ?

Car il entraîne les autres dans le fossé sans fond qu'est son jeu. Il pousse certains comportements, ne permettant que quelques mouvements précis. Il faut avoir une imagination supérieure à son amour de l'ordre, surpasser sa maîtrise – certes primitive – du jeu. Et lorsque la première fissure apparaît dans sa stratégie... Le reste s'effondre, peu à peu, tel un château de cartes, laissant alors seulement un victorieux, au sommet de l'échelle, formée par le sacrifice de ses propres pions.

« Je vous invite à revenir si vous... » Le voilà qui se lève, laissant entendre un grognement – tout aussi primitif que son jeu – avant de rejoindre le sentier du parc. Quelle belle invention que ces petites tables en pierres, permettant aux amateurs et expérimentés des échecs d'échanger, de partager de longues heures. Petyr s'est adapté à cette nouvelle condition, mais les jeux de pouvoir lui manquent parfois. Lorsque cela arrive, il se débrouille pour trouver un bon adversaire, pour briser ses acquis, le dénuder – moralement, bien entendu – et en finir avec lui. « Eh bien... à bientôt. » Jamais il ne le reverra, bien entendu. Cet homme continuera t-il à jouer malgré son arrogance bafouée ? Baelish aime se dire qu'il connaît les gens... et il apprécie plus que tout pousser un homme comme celui-ci jusque dans ses limites.

Et le voir tomber dans son propre fossé. La seule chose à faire est ensuite de prendre une pelle et de reboucher, lentement, le gouffre. Ci-gît la dignité d'un inconnu.

Le regard de l'oiseau moqueur suivant le mouvement de son adversaire, son regard s'ouvre légèrement lorsqu'il voit cette scène, si anodine. L'homme trapue, dans sa hâte, bouscule la douce silhouette d'une jeune femme. Cette personne... c'est elle. Sansa Stark... Cette magnifique femme qui s'est dévoilée comme une intransigeante juge à son procès. Passant la main sur sa gorge, une cicatrice invisible le tourmentant encore. Puis, profitant de n'être encore qu'une silhouette sans visage, il se redresse... Elle est là... Alors...

« J'espère que cet individu ne s'est pas montré bien trop grossier envers vous... » Il se pose doucement devant elle, les mains dans le dos. Vêtu à la manière des riches de ce monde – bien qu'un oiseau moqueur trône contre son col – il lance un sourire à la demoiselle. « Ma chère Lady Sansa... » L'ancien défunt glisse alors sa main contre son épaule, dans un geste amical... Mais surtout pour qu'elle ressente cette sensation: il est bien réel.
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Sansa Stark
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MessageSujet: Re: Un Roi peut-il vivre sans sa Reine ? [Ft Sansa Stark] Un Roi peut-il vivre sans sa Reine ? [Ft Sansa Stark] EmptyLun 11 Sep - 13:17

In his own horrible way, I believe he loved me.
You did the right thing.
You did it.
I was just the executioner. You passed the sentence.



Le pas lent, son regard se promenant une fois de plus sur cette ville aux ruelles presque désertiques, la jeune femme semble une fois de plus chercher un visage entre les murs. Un visage, ou un autre par ailleurs, qu’elle ne trouve pas. Voilà des jours que Sansa est ici. Des jours, par conséquent, qu’elle n’a plus de nouvelles de Brann, d’Arya ou de Jon. Depuis qu’elle a quitté Winterfell, sans savoir comment. Dire qu’elle voulait fuir le nord autrefois. Combien d’épreuves étaient passés par là depuis ? Lui démontrant finalement que Winterfell serait sa place, éternellement ? Sa maison. Nulle capitale, aussi vivante soit telle, ne vaux la sécurité des murs de Winterfell. Une sécurité pourtant menacée et dont elle ignore tout, désormais, de la situation.

La Lady n’a retrouvé personne. Aucun visage amical, connu, pour l’aider, lui expliquer ce qui était arrivé. Pourtant, elle ne se sent ni perdue, ni désespérée. La petite fille naïve d’autrefois a bien changée. Elle est devenue une femme forte. Une femme de caractère, de conviction, prête à se battre pour sa famille, contre ceux qui pourraient la trahir, ou trahir le nord. Une femme capable de rendre la justice, fusse au détriment de ceux qui lui étaient les plus proches. La louve solitaire a retrouvé son foyer, sa meute. Et de sa fourrure, elle a fait une armure.

Détournant la tête, Sansa Stark change de direction, pour rejoindre la banlieue. Tout les jours, inlassablement, elle cherche les siens. Les Stark encore debout savent peut-être survivre seuls, c’est vrai. Mais il n’en reste pas moins qu’ils sont plus forts ensemble, en témoignent les derniers événements. Sans eux, elle n’aurait peut(être pas prit les décisions qui furent les siennes dernièrement. Elle se méfiait, certes. Mais sans le concours de ses cadets, aurait-elle osé se révolter ? Peut-être. Elle aurait jeté Joffrey si elle l’avait put, du haut de ce pont, quand il la narguait en montrant la tête de son père, menaçant d’y ajouter celle de son frère. Pourquoi un autre aurait fait exception ?

Atteignant le parc, bousculée par un passant, Sansa n’a pas le temps de dire le moindre mot que l’homme a déjà filé. Et une voix, en revanche, s’adressant à elle ne manque pas de la surprendre, de la faire sursauter. Si elle n’imagine pas être la seule de son monde dans les parages, elle n’aurait jamais imaginé que l’oiseau moqueur y serait aussi. Qu’il y viendrait la rejoindre, comme si la mort ne pouvait le séparer de ses desseins…

En sentant sa main sur son épaule, en posant son regard sur lui, Sansa reçoit à la face l’image de sa propre stupidité. Car il fallait l’être, pour garder auprès d’elle un homme admirant ses relations comme des pions, capables de trahir les uns et les autres, tour à tour, pour atteindre le trône. Fusse-t-elle la reine de son jeu d’échec, son tour serait venu tout de même. Il fallait l’être, pour continuer de le fréquenter, après qu’il l’ai laissée aux Boltons, qu’il l’ait convaincue de se marier à Ramsay, la précipitant dans la suite de ses malheurs. Échapper «sa belle» à un tyran pour lui faire goûter à la perfidie d’un autre, est-ce ainsi que l’on aime ? Il fallait l’être, naïve, encore, pour laisser cette larme glisser, traîtresse, taquine dans cette émotion qu’elle aurait voulu pouvoir masquer, le long de sa joue de porcelaine. Elle n’avait pas regretté la sentence. Elle avait cependant regretté de perdre un mentor et, au-delà, l’homme le plus présent dans sa vie au cours des derniers mois. Elle avait regretté de l’avoir laissé presque gagner la partie, regretter de s’être laissée berner, d’avoir encore été une petite fille stupide, qui n’apprend jamais.

Elle ne l’avait peut-être pas laissé prendre place sur le trône de fer, elle ne s’était peut-être pas assise à ses côtés comme il disait l’imaginait. Mais elle avait failli permettre à ses manigances de l’emporter. Alors face à lui, au milieux de cette ville inconnue, Sansa n’est sûre que d’une chose. Elle se méfiera de lui. Pour toujours, certainement, alors qu’il a perdu sa confiance et elle sera alors, il le découvrira, aussi intransigeante que la dernière fois. Elle ne sera plus la petite fille que l’on berne, que l’on donne, que l’on vend sans pudeur et sans remords, comme une monnaie d’échange. Elle ne sera plus la femme servile qu’ils attendent tous qu’elle soit. Elle sera la Lady de Winterfell. Froide comme l’hiver, mordante comme la glace.

«- Lord Baelish...»

Il avait dit, à plusieurs reprise, de l’appeler Petyr. Mais ce n’était pas naturel pour elle. Alors elle use de son titre. Ce titre qui l’aide à garder une distance entre eux, distance qu’elle doit s’efforcer de  conserver, si elle ne veut pas voir la tête lui tomber sur le plateau d’échec. La surprise, naturellement, transparaît dans sa voix. Il ne devrait pas être ici. C’est irrationnel. Cela ne l’est pas plus que sa propre présence ici ? Si, bien sûr que si. Elle ne revient pas d’entre les morts, elle. La louve occulte pourtant cette pensée, alors que d’autres se bousculent dans son esprit. Il avait fallut qu’il la retrouve, qu’il la reconnaisse. Qu’entre toutes les femmes présentes dans cette ville, sa route croise la sienne. Qu’il la reconnaisse malgré le contre-jour auréolant sa silhouette gracieuse, vêtue de ces robes que seules Marjorie aurait porté, il fut un temps et qui sont monnaie courante dans cette ville. Elle-même avait prit quelques secondes de plus, n’y croyant pas. Elle avait vu Arya le faire et elle avait vu le sang gicler, napper le sol poussiéreux à quelques pas seulement de sa position. Elle l’avait entendu mourir, en murmurant une dernière fois, du moins le croyait-elle, son nom.

«- Je ne m’attendais pas à… vous revoir.» dit-elle aussi poliment que la situation puisse permettre de l’être. Et discrètement, le regard de la Lady glisse vers le cou de son interlocuteur, à la recherche d’une cicatrice que son ordre aurait dût laisser au cou de Petyr.
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