So many years after... ♠ Severus

Le petit studio semble tranquille ce matin-là, alors que la petite Severia dort encore et que sa mère feignante quelques minutes de plus dans son lit. Aujourd’hui, la sorcière doit se rendre à Poudlard en vu d’un important rendez-vous avec Albus Dumbledore pour obtenir le poste de professeur de défense contre les forces du mal malgré les souvenirs que lui rappelle le château. Elle avait répondu à une petite annonce quelques jours plus tôt, l’école semblant avoir quelques ennuis avec son équipe enseignante. Eleonora devait absolument avoir le poste, ne pouvant pas continuer de vivre bien longtemps sur ses maigres réserves. Pas avec une enfant à charge et elle voulait le meilleur pour sa fille.

Se levant, la jeune femme essai de ne pas faire le moindre bruit, de sorte à ne pas réveiller Severia comme la fillette dort dans son lit suite à un cauchemar nocturne. Comme elle rejoint la cuisine, la jeune maman commence à préparer le petit déjeuner de son enfant en prenant pour elle-même un fruit, rien de plus comme elle n’a pas grand appétit, depuis… Depuis des années, en fait. Depuis qu’il est parti. Eleonora quitte la cuisine pour aller réveiller sa fille en douceur et l’enfant lui emboîte le pas pour s’asseoir attable avec un petit air bougon qui amuse sa mère, laquelle couve l’enfant du regard, avant d’aller se préparer.

Severia donne la main à sa maman pour parcourir les couloirs de Poudlard après l’entretient avec le vieux monsieur à Barbe. Entretient positif à croire le beau sourire, trop rare, de sa maman. Sourire qui se fige d’un coup. Au bout du couloir elle vient de voir cette silhouette noire, cette cape. Elle le regarde le coeur battant, le croyant pourtant mort depuis un an. Elle ne s’était pas attendu à le voir ici. Elle n’était pas prête à ces retrouvailles. Eleonora aurait fait demi-tour si, lâchant sa main, sa fille ne s’était pas mise à courir vers cet homme dont elle ne connaissait que quelques rares photos.

«- PAPAAAAAAAAAAAA !»

Un matin comme tous les autres... Enfin presque. Il savait que techniquement, pour une grande majorité du château, il était mort lors de la bataille. Ces derniers, d'ailleurs, le détestaient pour un geste qu'il n'avait pas poser et qu'il n'aurait jamais à faire heureusement. Bref, il avait bien faillit perdre son emploi si Albus n'avait pas eu la brillante idée de leur révéler que cela faisait partis de son plan depuis le tout début. Ben malheureusement, certains comme McGonagall, ne le crurent pas. Il sentait que l'année se ferait longue...

Ce beau matin ensoleillé promettait un destin que Rogue n'aurait jamais pu imaginé. Le sorcier remontait afin d'aller déjeuner dans la grande salle quand il tomba face à face avec une certaine personne qu'il n'avait pas vu depuis trop longtemps. Eleanora... D'un coups, de nombreux souvenirs lui reviennent, comme oubliés. Cette femme n'était pas une inconnue comme il lui avait semblé durant quelques secondes. Même il prévoyait de l'épouser lorsque Voldemort voulu vérifier que ses serviteurs ne le trahissaient pas. Alors, il avait dû l'éloigner de lui pour sa sécurité et de la pire des façons. Il avait été horrible avec elle, mais tout simplement parce qu'elle était une tête de mule et qu'elle ne l'aurait pas laisser s'en aller sans poser de questions. Puis son regard se posa sur une petite fille qu'il avait jamais vue. Elle avait refait sa vie...

- PAPA!!!

L'homme n'a pas le temps de comprendre quoi que ce soit que la fillette lui saute dans les bras et il la rattrape comme il peu, essayant de garder son équilibre. Il la repose avec un air blaser.

- Je n'ai pas d'enfant, il y a méprise..., il dit en sentant une boule se former dans son estomac.

"- Mais si tu es mon papa ! Maman a des photos de toi chez nous... enfin une à son lit !" répond l'enfant en le regardant perplexe avant de regarder sa maman. "C'est bien lui pas vrai maman ?"

Eleonora fait oui d'un mouvement de la tête à la question posée par sa fille et elle regarde le sorcier les larmes aux yeux sans savoir que dire. La dernière fois qu'ils s'étaient vu elle était dans un sale état. Elle ne s'était pas amélioré depuis, perdant du poids, gagnant des certes sous les yeux et une peau plus pâle qu'autrefois. Elle avait des sautes d'humeur et un besoin permanent de prendre quelques médicaments pour tenir le coup, pour Severia.

"- Oui c'est lui. On... on m'avait dit que tu étais mort..." souffle la sorcière en regardant le sorcier et approchant d'eux.
"- Tu vois tu es mon papa ! Je suis Severia et j'ai cinq ans !" dit-elle en montrant le chiffre sur ses doigts avant de le regarder un peu confuse. "Mais j'ai l'air plus vieille maintenant. Depuis qu'on est arrivé en ville avec maman."

La mère regarde sa fille douloureusement alors que la voir entre les bras de son père lui rappelle à quel point le sorcier leur a manqué au cours de ces années et elle pense à tout ce qu'il a raté avec sa fille du fait de leur séparation. Elle n'avait simplement pas eut le courage de le lui dire ce jour-là après qu'il ai brisé son bonheur de lui annoncer la nouvelle.

L'homme reste silencieux un moment, les écoute parler. Elles parlent comme si était normal. Comme s'il avait toujours été question d'un enfant dans sa vie quand, précédemment, il était un simple sorcier bougon et taciturne. Maintenant, on lui faisait enfiler le manteau de papa de force sans préliminaire?! Évidemment, il ne pouvait pas se plaindre de la petite qui ne cherchait que sa père qui lui manquait. Elle ne pouvait pas comprendre. L'enfant tire sur sa cape, veux retourner dans ses bras. Dans un soupire, il la reprend pour ne pas entendre de larmes. Le problème venait de la mère...

- Je sais. Je suis mort aussi, il parait, mais j'ai été sauver quelques années plus tôt par ce... cette chose.

Severia se présente et parle de son âge. Cinq ans... Il n'y avait aucuns doutes, ils devaient l'avoir conçu l'année de son départ. Ce qui le surprend le plus par contre, elle porte une version féminine de son propre prénom.

- Pouvons-nous parler... entre adulte...

Parce qu'il risquait de hurler...

Eleonora les regarde sans faire attention à la réponse que le sorcier lui apporte sur sa mort. Elle le détaille, remarquant qu’il semble aller bien, contrairement à elle. La sorcière a un soupir et les innombrables questions qu’elle se posent toujours envahissent son esprit. La femme se mord la lèvre inférieure, préférant ne pas les poser. Elle aurait peut-être trop mal de ses réponses. A-t-il pensé à elle ? A-t-il regretté leur histoire ? A-t-il une autre femme dans sa vie ? La sorcière n’a pas su tourner la page de leur amour et a peur que, lui, y soit en revanche parvenu. Et, en même temps, elle est contente de voir qu’au moins lui va bien, quand ce n’est pas son cas. Quand elle est trop maigre, avec des cernes sous les yeux, elle qui autrefois était toute en formes, pulpeuse, avec un teint frais et légèrement maquillé. Si elle a fait des efforts aujourd’hui pour l’entretiens, ce n’est qu’un cache-misère.

«- On peut, mais la petite ne va pas vouloir te lâcher.» répond la brune en les regardant, comme Severia a passé ses bras autour du cou de son père, à la recherche de câlin dont elle a été trop longtemps privé. «Faut dire qu’elle t’attends depuis cinq ans.» et qu’elle n’avait pas été seule à espérer le retour de cet homme dans leurs vies. La sorcière l’avait longtemps espéré aussi, pendant sa dépression et encore jusqu’à la nouvelle de la mort de l’homme. «Où voudrais-tu aller pour parler ?»

Eleonora l’entend hurler d’ici, poser des questions, demander des comptes. Pourquoi il ne l’avait jamais su. Mais… était-ce donc sa faute ? Il aurait put le savoir si… si seulement il n’avait pas eut ces mots malheureux ce jour-là, si seulement il n’avait pas quitté la sorcière, en brisant le coeur de cette dernière.

Troublé, il laisse Severia se presser contre lui un moment avant de définitivement la reposer au sol avec malaise. Il n'avait pas l'habitude des jeunes enfants. Oui, il était professeur, mais cette profession lui avait fait comprendre toute son antipathie envers les jeunes des autres. Enfin, cela dépendait de la maison et de l'intelligence de l'enfant devant lui. Un Serpentard tel Drago Malefoy recevait plus son attention et sa fierté que Ron Weasley, par exemple, qui faisait partie de ses victimes favorites. Mais là, il était trop stupéfait pour ressentir le moindre sentiment à l'égard de la fillette qui s'accrochait à sa jambe telle une sangsue.

- Mon bureau au cachot... Je pourrais toujours prétendre avoir reçu la visite de la mère d'un élève si ça venait à se savoir. Suivez-moi..

La petite fille le libéra et il pu avancer vers leur but. Les mains dans le dos, il descendit les escaliers en se retenant de hurler sur la brune. Comment pouvait-elle lui cacher une chose aussi importante durant toutes ces années?! Il ouvrit la porte avec brusquerie et il les invitas à entrer.

En sentant l'agacement dans la voix et la démarche du sorcier, la jolie brune se doute qu'elle va passer un mauvais quart d'heure d'ici peu. Et elle l'appréhende bien entendu dans savoir si elle va savoir vie le vivre ou non. La sorcière soupire en portant sa fille pour descendre. Pourquoi s'agacer ? C'était de sa faute à lui après tout. Il aurait pût tout avoir et il avait stupidement tout perdu. Un jour elle allait lui annoncer qu'il allait être papa. Et lui avait annoncé la fin de leur histoire. La brune se souvient de ce jour douloureux comme si c'était hier. Il l'avait littéralement détruite à ce moment là et elle avait sérieusement pensé qu'elle mourrait de chagrin. C'était grâce à ses parents qu'elle n'avait pas perdu la tête tout à fait.

Quand ils atteignent la pièce la sorcière entre, regarde autour d'elle. L'endroit n'a pas changé et évidemment Severia n'a pas de pièce pour aller attendre. Alors sa mère la garde dans ses bras après lui avoir jeté un assurdiato de sorte que le bourdonnement dans ses oeilles l'empêche d'entendre quoi que ce soit. Pour la protéger. De lui. De son propre père dont la mère connait si bien le manque de tact. La capacité à briser les coeurs innocents. Il peu briser le sien. Mais celui de sa fille, Ella ne le permet pas.

"- Allez vas-y. Dit ce que tu as à dire. On sait tout les deux que tu ne sais pas mâcher tes mots et que tu es plutôt doué pour faire mal aux gens. Mais je suis prête vas-y. Dit moi à quel point je suis une horrible femme !" demande la jeune femme sarcastique en dardant sur lui un regard à mi-chemin entre la colère et la tristesse. Elle sait d'avance qu'elle ne va pas aimer la discussion qui va suivre.

-Après que maman met réveiller, pour aller prendre mon petit déjeuner avant d'aller me doucher, m'habiller pour pouvoir aller avec ma maman a son entretien. Une fois prête nous avions quitter la maison, pour nous rendre à Poudlard pour que maman passe son entretien une fois celui-ci terminer, maman et moi nous parcourions les couloirs de cette grande école, je tenais toujours ta main quand tous a coup au bout du couloir, je vis un homme vêtu de noir dont tu m'avais parler depuis que j'étais toute petite, l'homme que je venais d'apercevoir n'était personne d'autre que mon papa. Je lâcha donc précipita ta main chose extrêmement rare, je ne fais jamais sa habituellement mais la pour la première fois, j'avais lâcher ta main afin de partir en courant vers mon père alors que ce dernier m'attrape dans ces bras, avant de ne me reposer au sol et de me dire qu'il n'était pas mon papa, ces paroles me rendirent triste, alors que je laissais ma maman parler avec mon papa, je me mis doucement a tirer sur la cape de ce dernier car je voulais retourner dans les bras de ce dernier, une fois dans ces bras, je me présenta doucement a mon papa, avant de passer doucement mes bras autour de son cou pour lui faire un câlin un petit moment. Je me retrouva de nouveau pars terre avant de passer mes petits bras autour de ta jambe. Tu te remis a parler avec maman avant de lui dire que vous alliez vous rendre dans son bureau qui ce trouve dans les cachots, je lâche donc doucement la jambe de mon papa et je vais donc me blotti contre ma maman alors qu'elle ce me prends doucement dans ces bras avant de suivre papa, je reste blotti contre ma maman et je regarde autour de moi quand nous rentrons dans le bureau de papa. Tous a coup j'entendis des bourdonnement dans mes oreilles et je ne compris absolument pas ce qui ce passais et je mettais ma main sur mes oreilles, tous en restant contre ma maman.-

Severus se trouve devant eux et il attend patiemment qu'elle rende leur fille sourde pendant un petit instant. Pauvre enfant, il songe en la regardant. Ses gênes étaient les pires qui ne pouvaient exister. Bon, après celui de Potter, mais peu importe... La, enfin, elle n'entendra rien. Il pouvait hurler de tout son saoul.

- Je sais ce que tu pense, que si je serais partit, j'aurais probablement su pour sa sa naissance... MAIS J'ÉTAIS EN DROIT DE LE SAVOIR!, hurle ce dernier en devenant rouge de rage.  LE DROIT DE CHOISIR PAR MOI-MÊME SI JE VOULAIS LA RECONNAÎTRE COMME MA FILLE! LUI DONNÉ MON PRÉNOM ET MON NOM T'ENLEVAIT DE LA CULPABILITÉ, N'EST-CE PAS!? QU'AVAIS-TU DANS LA TÊTE EN TEMPS DE GUERRE?! S'IL AVAIT SU POUR CETTE ENFANT NÉE D'UNE UNION CONSENTANTE AVEC MOI ET UNE NÉE-MOLDU, MA MISSION AURAIT ÉTÉ PERDUE! Bien évidemment, tu n'a jamais pris le temps de réfléchir. Peut-être que c'est trop dur pour toi?

Bien sûr, il ne croyait pas la fin de sa réplique.  C'était une femme insouciante, mais incroyablement intelligente. Évidemment, sinon il ne serait jamais tombé amoureux d'elle. D'ailleurs, en la regardant tenant leur fille dans ses bras, il comprend qu'il l'aime encore et que le temps n'avait pas su l'effacer de son coeur. Il étai partit pour la protéger, mais fier comme il est, il n'était pas prêt à le lui dire. Pas tout de suite... De toute façon, il était trop en colère pour cela.

Elle le laisse crier, peinée de l’entendre si colérique mais en même temps, il avait toujours été comme cela. Il avait cette capacité à péter un plomb rapidement et pour pas grand-chose, la jeune femme n’en est pas plus surprise que cela. Elle le laisse faire donc, son cœur battant la chamade, son teint livide, comme ce n’est tout de même pas très agréable. Seulement, s’il s’attend à se confronter à sa douce ex-compagne il n’en est rien. La femme qui se tient devant lui a eut tout le temps de nourrir sa rancœur avec les années, à mesure que son amour se faisait plus dévorant aussi. Elle le toise du regard. Elle aussi sait crier.

«- C’EST EXACTEMENT ÇA SEVERUS TOBIAS ROGUE ! TU AURAIS SU QUE TU ALLAIS AVOIR UNE FILLE SI TU NE M’AVAIS PAS… QUITTE… LE JOUR OU MOI JE REVENAIS DE SAINTE-MANGOUSTE POUR T’ANNONCER LA NOUVELLE. Tu aurais su que tu allais avoir un enfant, si tu ne m’avais pas brisé le cœur précisément le jour où j’ai moi-même apprit la nouvelle. Après je n’ai… plus eu la force.» dit-elle en évitant soigneusement son regard, pour le poser sur leur fille et venir embrasser la joue de cette dernière. «Ce n’est pas ta fille, c’est la mienne. Pour être un papa, faut-il encore en jouer le rôle. Savoir ce qu’elle aime, la réconforter pendant ses cauchemars, lui apprendre des choses. Tu n’as rien fait de cela. Tu es juste son géniteur. PARDON SI AU MOMENT DE LA NOMMER J’ÉTAIS ENCORE TROP MAL POUR RÉFLÉCHIR A UN MEILLEUR NOM !» répond la brune en colère en songeant à l’état pitoyable et alité, dépressif, dans lequel elle était à cette époque là, dont elle garde des séquelles encore aujourd'hui, tant physiques que psychologiques.

-Je ne comprenais pas ce qui passais, j'avais toujours ce bourdonnement dans les oreilles comme si il y avait des abeilles ou des bourdons dans mes oreilles et je continuais de laisser mes mains sur mes oreilles en secouant doucement la tête, ce bruit était vraiment très désagréable, ce qui m'empêchais de me concentrer sur ce qui ce trouvais autour de moi, je ne faisais donc pas vraiment attention au expression du visage de papa ou bien du tien. Je ne savais pas que vous étiez entrains de vous disputez tous les deux a cause de moi, cependant j'essayais de reste le plus sage possible et de ne pas trop bouger pour ne pas être trop insupportable. J'avais l'impression que j'étais entrain de devenir folle et je n'en pouvais plus de ce bourdonnement incessant dans mes oreilles, depuis que nous étions rentrer dans le bureau, je restais blotti contre toi et je souris doucement quand tu me fis un petit bisous sur ma joue, mais ne supporte plus ce bruit dans mes oreilles commençais a me fatiguer et je décide donc d'enfouir doucement ma tête dans le creux de ton cou et de ne plus bouger.-

- Oui, ce n'est pas ma fille... PARCE QUE TU LA GARDÉE CACHÉE DURANT PRÈS DE 5 ANS! COMMENT VEUX-TU QUE JE CHOISISSE SI JE VEUX TENIR CE RÔLE SI JE NE SAIS MÊME PAS QU'ELLE EXISTE! JE SAIS QUE JE T'AI BLESSÉE CE JOUR LÀ, MAIS PRÉFÉRAIS-TU QUE JE TE FASSE CROIRE QUE TOUT ALLAIT BIEN?! JE NE POUVAIS PAS RESTER, J'AI FAIS CE QU'IL Y AVAIT LE MIEUX À FAIRE POUR NOUS!, il continue de hurler.

IL se met à faire les cents pas dans son bureau, les bras croisés dans son dos. C'était beaucoup trop tout ça! Il avait bien du mal à s'y faire. Cette petite fille n'existait pas il y a à peine quelques minutes puis soudain, cette petite saute dans ses bras sans qu'il ne s'y attende. Que devrait-il faire par ailleurs? Décider de prendre son rôle en main une bonne fois pour toute? La renier et faire comme si elle n'existait pas? Son ange et son diable intérieurs débattaient et il ne savait plus où donné de la tête. Soudain, il remarqua la petite qui gigotait. Elle semblait mal. Il fait apparaître un biscuit des cuisines et le lui donne sans un mot avant de retourner son attention vers la mère.

«- J’ai voulu… J’AI VOULU ? MAIS QUI EST PARTI EN DISANT NE PLUS M’AIMER ? QUI M’A REGARDÉ PLEURER DEVANT LUI AVANT DE ME TOURNER LE DOS ? JE DEVAIS TE L’ANNONCER  CE JOUR-LA, JE REFLECHISSAIS AU MOYEN DE TE LE DIRE ET… TU AS TOUT GÂCHE ! ALORS NE VIENT PAS DIRE QUE C’EST DE MA FAUTE !» hurle la sorcière pour toute réponse.

Elle le dévisage, son cœur bat la chamade comme s’il allait sortir purement et simplement de sa poitrine. Elle se sent mal, si mal. Comment peut-il dire tout cela, lui faire une scène pareil, après le mal qu’il lui a fait ? Eleonora vérifie que sa fille ne puisse toujours rien entendre afin de ne pas l’émouvoir, la brusquer, la choquer. Elle ne dit rien quand Severus lui donne un biscuit, le laissant faire. Elle presse l’enfant un peu plus contre elle, comme pour s’aider à tenir. Tenir pour son bébé.

«- Et bien ton mieux à faire pour nous était très inefficace et si c’était le meilleur à faire pour toi, ça n’était pas le cas pour moi. » répond la brune, grinçant entre ses dents. «Blessée ? Comme j’aurai voulu être seulement blessée Severus... » répond-t-elle avant d’approcher la fenêtre qui donne sur le lac, comme c’est le cas aussi dans la salle commune des serpentards.

-Je restais blotti contre ma maman et je laissais ma tête contre le creux de son cou, et je regardais l'un des tableau magique qui était accrocher au mur, le monsieur dans le tableau était rigolo, quand mon papa viens me donner un gâteau je lui souris doucement avant de lui dire doucement.-

Merci papa.

-Je grignota alors doucement le gâteau que tu venais de me donner, je restais blotti contre ma maman et je regardais de nouveau le monsieur du tableau, je commençais a fatiguer et du coup je ne gigotais plus tous et je mangeais calment le gâteau que mon papa m'avais donner. Je ne savais toujours pas que vous vous disputiez encore et je ne compris pas ce que maman faisais en ce levant mais je resta blotti contre elle, j'étais de plus en plus fatiguer a cause du cauchemar que j'avais fais cette nuit. Je ne bougeais donc pas de contre ma maman, même si le bourdonnement dans mes oreilles était toujours aussi insistant.-

Pas de de rien à cette petite frimousse adorable parce que Severus n'avait jamais eu le réflexe de se considérer comme un père. Ce "papa" avait sonné comme pour un autre. Peut-être était-ce le cas? Mentait-elle sur son origine? Non, aucun doute à avoir vu ses cheveux de charbons noirs et ce visage plus pointu que rond.


- Tu aurais préféré quoi?, il demande en restant dans son mensonge. Que je te mente et que je reste avec toi pour te faire plaisir? Nous faire du mal à tous les deux? J'ai fais ce qui se serais produit de toute façon. Peut-être que j'ai été méchant, c'est vrai et je m'en excuse terriblement de t'avoir fait souffrir. Mais l'amour est éphémère... J'en sais quelque chose...

Il finit par aller à son bureau et il regarde droit devant lui.

- D'ailleurs, que fais-tu ici?!

La brune a l’impression de s’effondrer quand il dit que ça serait de toute façon arrivé, quand il dit que l’amour est éphémère, qu’il sous-entends qu’il n’en a plus rien à faire de la jeune femme. Elle lui tourne le dos pour cacher ses larmes et embrasse la joue de sa fille qu’elle presse contre elle, comme si ça allait la soutenir, l’aider. Comme ils ne crient plus, la sorcière enlève le sortilège et sa fille peut entendre de nouveau.

«- Rien qui ne te regarde.» répond la sorcière avant de quitter le bureau de Severus en larmes.

A peine arrivée dans le couloir, la jeune femme pose son enfant pour lui permettre de marcher toute seule, lui tenant la main. Elle s’éloigne de quelques pas mais s’arrête au beau milieu du couloir en regardant sa fille.

«- Pardon ma chérie. Maman… maman doit prendre son…»

Elle ne finit par sa phrase, la fillette sait de toute façon de quoi Eleonora veut parler, cela fait des années que c’est comme ça. Elle ouvre son sac et en sort une plaquette de dragées du moral, qu’elle ingurgite rapidement. C’est moins efficace que la potion mais elle n’a que ça, dans l’immédiat.

-Je mangeais doucement le gâteau que papa m'avais donner et je commençais petit à petit a m'assoupir doucement contre toi, jusqu'au moment ou le bourdonnement dans mes oreilles disparus, je redressa doucement la tête avant d'entendre maman dire a papa "rien qui ne te regarde", puis quand je vis maman sortir du bureau de papa avant de me poser doucement au sol. Je pris immédiatement la main de ma maman, je la suivis doucement jusqu'au moment ou elle s'arrête d'un seul coup en plein milieu du couloir, je la regarde alors doucement et j'écoute ce qu'elle me dit, avant de hocher doucement la tête et de lui répondre doucement.-

Oui maman ce n'est pas grave maman, prend ton médicament.

-Je te souris tendrement et je te laisse prendre ton médicament avant de venir te faire un gros câlin et de te dis doucement.-

Je t'aime fort maman.

* Le sorcier enfoui ses mains dans se cheveux et il soupire en posant ses coudes sur son bureau. La question était idiote, il savait déjà ce qu'elle faisait là. On lui avait offert l'un des postes à Poudlard. Le pire, il devrait la croiser dans les corridors dans pouvoir l'esquiver. Il ne savait pas comment réagir. Déjà, pouvait-il être le père que semblait chercher la petite? Il se sentait si incapable, si inexpérimenté. Il ne se souvenait plus si à cinq an, on portait des couches?

Il finit par se décider par sortir et il voit la femme qu,il aime avaler ce qu,il prend pour un poison. Il se dépêche de prendre le pot.

- TU NE VA QUAND MÊME PAS TE TUER, INSOUCIANTE?!

La jeune femme sourit à sa fille en portant le médicament à sa bouche et elle répond à sa fille qu'elle l'aime fort elle aussi. Mais elle n'a pas le temps de prendre ce dernier que Severus intervient et elle le regarde d'un air surpris.

"- Comme si tu en avais quelque chose à faire... et non pas devant ma fille. Si j'avais dû le faire t'inquiète pas je l'aurai fais bien plus tôt." grince la brune entre ses dents avant de dégager son bras de l'emprise du sorcier. Déjà la crise menace. Elle sent les larmes dans ses yeux. "Je... j'ai juste besoin... de mon médicament...."

-Je restais alors a coter de maman qui s'apprêtait a prendre son médicament comme a son habitude, puis que je savais très bien que maman en avait besoin,quand tous a coup papa arrive et s'empare de ton bras pour empêcher maman de prendre son médicament. Je ne compris pas pourquoi il venait d'empêcher maman de prendre ce dernier, puis quand papa ce mis a crier je posa mes mains sur mes oreilles, je n'aimais absolument pas les cris. J'enfouis ma tête contre la robe de maman et quand je n'entends plus les cris, je ressors doucement ma tête de la robe de maman afin de regarder mon père et de ma mère a tour de rôle. J'essayais de comprendre ce qui était entrain de ce passer. Je regarde alors ma mère et je vis que cette dernière était au bord des larmes, je te regarde avant de dire doucement à ma mère en tirant doucement sur ta robe, comme j'avais l'habitude pour te demander quelque chose.-

Maman pourquoi tu pleure? Tu as bobo ou?

-Je ne comprenais absolument pas ce qui étais entrain de ce passer, je n'avais jamais vus ma mère pleurer avant aujourd'hui, puis qu'elle avait pour habitude de pleurer quand je faisais ma sieste ou bien le soir au moment de dormir, je regardais ensuite mon père qui ce trouvais a coter de ma mère, j'étais complètement perdu.-

*Severus continue de la fixer avec graviter, comprenant soudain tout le mal qu'il lui avait causé. Voilà... Il l'avait fait tomber dans la dépression. D'un coup, le remord lui tombe dessus et il libère doucement son bras avant de reculer.*

- Pardon..., il se contente de répondre en les regardant alternativement.

* Il soupire et il fait apparaître un verre d'eau qu'il tend à la jeune femme, puis il regarde l'enfant. Il pose doucement sa main sur son épaule.*

- Un jour tu comprendra. Une fois plus grande... Fait moi une promesse Severia... Ne deviens surtout pas comme moi et occupe-toi de ta mère...

* Il s'éloigne vers les cachots avant de se retourner pour les regarder à nouveau.*

- Bienvenue à Poudlard...

* Et il retourne s'enfermer dans son bureau afin de comprendre ce qui se passait.*

"- Non je n'ai pas mal ma chérie. Ce... ce n'est rien..." assure la maman en essayant de se reprendre.

Elle n'ose plus regarder Severus. Elle n'arrive plus à assumer et montrer tout le mal qu'il lui a fait. Le fait de se sentir utilisée. Le fait de se sentir inutile. Trahie. Il l'avait laissée seule avec leur enfant. Seule et assez cruellement. Son départ avait été terrible. La brune ne s'en est simplement jamais remise. Elle caresse la tête de sa fille avant de prendre le verre d'eau. Automatiquement elle prend son médicament. C'est une pilule sorcière bien entendu alors la crise se dissipe rapidement. Elle se sent déjà bien mieux. La sorcière le regarde sortir sans un mot.

Tournant le regard vers son enfant, la jeune femme lui fait signe de la suivre. Ça ne sert plus à rien de rester là et elle n'a qu'une hâte, rentrer chez elle. Rentrer se cacher. S'isoler.

-Je restais a coter de maman et j'essayais de comprendre ce qui était entrain de ce passer entre vous deux, j'étais vraiment perdu, j'avais vus papa s'énerver et maman ce mettre a pleurer et maintenant papa avait rendu ses médicaments a maman en lui tendant aussi un verre d'eau puis je le regarda doucement quand il se mets a me parler je te regarde donc doucement et j'écoute ce que tu es entrain de me dire et je ne comprend pas vraiment ce que voulais me dire mon père pars ne pas devenir comme lui puis je regarde ma maman alors que mon papa quitte le couloir. J'écoute maman qui me dis que ce n'ai rien et qu'elle n'a mal nul part avant qu'elle ne prenne doucement son médicament, je regarda papa qui venais de nous souhaiter la bienvenue avant de regarder de nouveau ma maman qui me faire signe que je devais la suivre, je pris donc doucement sa main avant de la suivre doucement sans comprendre ce qu'il venait de ce passer entres mes deux parents.-