Bienvenue... ou pas ? (avec Eleonora Williams)

La jeune femme pousse un soupir en regardant la lettre qu'elle a reçu de la part du professeur McGonagall, pour avertir la sorcière qu'elle a obtenu le poste de professeur de défense contre les forces du mal. Si cette nouvelle lui est plaisante de par le fait qu'elle va pouvoir gagner de quoi faire vivre et gâter sa fille. L'ennui c'est que Severus travaille à Poudlard lui aussi et qu'il est professeur de potions. Travailler avec lui après tout ce temps... Elle se demande si elle va seule me pouvoir y arriver. Ils ne se sont plus vus depuis si longtemps et la séparation a été si douloureuse pour elle... Elle a élevé leur enfant seule et apprit à vivre, plutôt survivre, malgré son absence. Le retrouver est étrange. Eleonora appréhende de vivre à nouveau avec le sorcier si près et en même temps si loin.

Arrivant à Pré-au-Lard la jeune femme marche vers le château pour retrouver la directrice-adjointe. Se présentant à Minerva cette dernière peu reconnaître la femme qui lui a adressé la parole le jour de leur arrivée dans cette étrange nouvelle vie. La femme à la petite fille, qui n'a pas plus fière allure aujourd'hui que lors de leur dernière rencontre. Elle est toujours aussi mince, toujours aussi maigre même avec un air fatigué et une moue triste, comme si la joie de vivre l'avait abandonné pour toujours.

"- Bonjour professeur McGonagall. Je suis Eleonora Williams. Mais vous le savez déjà." suppose la brune. Parce que pour Ella, les deux femmes se connaissent. Dans ses souvenirs elles se sont connus il y a un moment parce que la jeune femme vivait au château avec son compagnon Severus Rogue. Jusqu'à ce qu'il la quitte au moment du retour de voldemort.

"- Ce n'était pas nécessaire professeur, marcher procure quelques plaisirs et se révèle être bon pour la santé."

La brune prétend cela mais n'en pense pas un mot. Oh bien sûr elle ne se plaint pas que personne ne soit venu la chercher en calèche, bien qu'elle n'aime pas marcher. Non, le mensonge réside dans ce rappel à la bonne santé, alors que celle-ci n'est pas vraiment ce qui frappe l'esprit en premier lorsque l'on regarde la jeune femme si frêle qui s'adresse en ces termes au professeur de métamorphose et directrice adjointe de l'académie Poudlard. Elle accorde un sourire à son interlocutrice malgré ce discours qu'elle tient et qui ne lui ressemble pas.

"- Je ne suis pas si fatiguée que cela mais je vous suis."

Heureusement en revanche que son enfant est était dans un de ses bons jours, sans quoi les deux professeurs entendraient les plaintes de Severia qui, pour sa part et ayant bien tiré du caractère grincheux de son père par moment, ne supporte absolument pas les longues marches, la plupart du temps. C'est toujours selon son humeur, à vrai dire.

Rapidement quand elle est invité à s'asseoir dans un fauteuil, Eleonora prend place et Severia demande à venir sur ses jambes, ce que sa mère ne lui refuse pas, prenant donc l'enfant sur elle avant de reporter son attention sur le professeur McGonagall comme cette dernière lui pose quelques questions d'ordre pratique.

"- Poudlard marche à peu-près comme Beaubaton à ce que l'on m'a raconté et de ce que j'ai put en voir, je connais un peu me château... il ne devrait pas y avoir de soucis en ce qui me concerne. Mais... Je me demandais comment serait gardée ma fille pendant les heures des leçons, comprenez que... elle connait assez peu son père et il euh..." elle se coupe, sachant que cette discussion est déjà sur une mauvaise pente.

-Ma maman m'avait réveiller de bonne heure, pour aller prendre mon petit déjeuner avant d'aller me doucher, m'habiller pour pouvoir aller avec ma maman a son rendez-vous à l'école de Poudlard. Une fois prête nous avions quitter la maison, pour nous rendre à Poudlard afin que maman puis prendre ses fonctions de Professeur et plus précisément en tant que Professeur de défense contre les forces du mal, nous avions traverser tous Pré-au-Lard à pied avec maman, je la suivais attentivement sans lui lâcher la main, car j'avais peur de me perdre mais surtout de perdre ma maman. Alors quand nous arrivions devant le château, je revis la vieille dame que j'avais vus le jour de notre arriver avec maman, je regarda alors maman quand elle s'adressa a la dame, je lui donc doucement continuant de tenir la main de ma maman et je lui dis doucement.-

Bonjour Madame.

-Je laissais maman et le Professeur McGonagall parler et je ne disais rien et je vous laissais parler entre vous deux alors que le professeur McGonagall fut surprise de voir que nous étions venues a pied, jusqu'ici et qu'elle aurait pu nous envoyer une calèche, et je continua d'écouter ce que vous vous échangiez toutes les deux. Quand nous pénétrons de nouveau dans l'enceinte de l'établissement, je regarda de nouveau autour de moi, tous en suivant doucement ma maman qui suivait le professeur McGonagall. J'étais fatiguée mais je ne disais rien et une fois arriver dans le bureau du professeur, je demanda doucement a ma maman.-

Je peux aller sur tes jambes s'il te plaît maman?

-Je laisse alors ma maman me prendre sur ses jambes, je me blotti doucement contre elle en posant doucement ma tête contre sa poitrine et je ne bougea plus, vous laissant parler toute les deux.-

Minerva se trouvait maintenant, confortablement assise, dans son bureau, que ses fonctions de professeure de métamorphose, mais aussi directrice-adjointe de l’école de sorcellerie Poudlard, lui attribuaient, en compagnie de Eleanora Williams, nouvelle professeure de Défenses Contre les Forces du Mal et de sa fille, avec une histoire de père assez floue, mais bon, le sujet était pour le moment clos. Enfin, c’était ce qu’espérait la vieille femme… L’ancienne discussion à ce sujet ne s’était pas vraiment bie terminée. Mais bon, aujourd’hui, les femmes ne se trouvaient pas ici pour reparler de cela, mais pour parler des nouvelles fonctions de la plus jeune femme. Sa fille demanda à s’installer sur ses genoux, ce que la mère accepta, et le professeur McGonagall ne put s’empêcher de trouver cette scène émouvante, même si son visage impassible n’en montra rien. Elle n’avait jamais eu la chance d’avoir d’enfants, ou plutôt ses propres enfants, son mariage n’ayant pas duré assez longtemps, et s’étant arrêté brutalement. Mais tous ses élèves étaient comme des enfants, dont elle devait prendre soin durant le déroulement de l’année.

La nouvelle professeure n’avait pas vraiment de questions sur le fonctionnement mais en avait une, qui concernait sa fille. Comment serait-elle gardée en dehors des cours ? Minerva n’intervient pas à la mention du père. Elle ne voulait pas vraiment parler de cela, sauf obligation, bien évidemment. Elle n’était pas du genre à fuir.

Dans un premier temps, au sujet du logement, nous allons vous prêter un logement avec une chambre supplémentaire pour votre fille, afin qu’elle soit convenablement logée. Quand vous n’enseignerez pas, tant que vous n’oubliez pas vos obligations qui ira avec votre poste, comme les corrections de copies ou les patrouilles dans les couloirs, vous pourrez passer tout votre temps avec votre fille. Par contre, elle ne pourra pas rester avec vous durant vos cours, ce que je pense que vous pouvez parfaitement comprendre. Cela dépend donc de vous… soit vous la laissez seule dans vos appartements, le temps du cours, soit vous la laissez seule dans votre bureau, dont la porte donne sur votre salle de cours, soit je suis persuadée que d’autres professeurs se feront un plaisir de la garder pendant que vous enseignez. C’est à vous de décider.

La jeune femme soupire en regardant le professeur McGonagall, ne songeant toujours pas qu'il soit possible que cette femme ne se souvienne pas d'elle. Souriant alors que sa fille se montre polie et courtoise, elle finit par lui caresser les cheveux en la laissant bien évidemment venir sur ses jambes, si c'est ce qu'elle souhaite. Sa fille est son petit trésor, ce qu'elle possède de plus précieux. L'amour de sa vie. On peut être déçu par un époux, un compagnon, un ami. On l'est rarement de son enfant. Sauf quand il tourne mal, qu'il tourne le dos à la lumière. Mais la jeune femme songe que jamais Severia ne pourrait devenir mauvaise. Sa maman l'a mise en garde contre les dangers de la vie, contre la méchanceté des gens, contre le mal qui gronde. Eleonora lui a expliqué la guerre et la haine de certains envers les personnes dites de sang-impur. Jamais son enfant ne tournera dans les rangs du seigneur des ténèbres, elle le garantie.

"- Je ne vois pas d'inconvénients à ce que mon enfant soit gardé par les autres professeurs, le temps que je lui trouve une nourrice pour la garder. Y'aurait-il un problème avec cet arrangement ? Je veux dire celui d'une nounou ?" demande la sorcière en souriant au professeur.

Une nourrice lui semble être une bonne idée. Elle ferait son éducation. Mais des professeurs pourraient commencer, un peu avant l'âge, à apprendre à sa fille quelques sortilèges, ce n'est pas une si mauvaise idée, dans le monde où l'on vit. Enfin, même si la sorcière ne connait pas ce monde et se base seulement sur celui qu'elle a connu avant d'arriver ici à Crossovertown et qui lui semble si loin aujourd'hui, avec le recul, les nouveaux évènements et.. tout ça.

-maintenant que j'étais sur les genoux de ma maman, j'écoutais attentivement ce que vous étiez entrain de vous dire, je m'étais blotti doucement contre elle et je ne dis absolument rien car je ne voulais pas vous dérangez dans votre conversation d'adulte, qui ne regarde pas une fillette de mon âge. Je garde alors mon doudou contre moi et je ne bouge pas restant assise sagement sur les genoux de ma maman, je caressais de temps en temps mon doudou ou je lui faisais des câlins. j'étais complètement fatiguée du au faite que ma maman et moi nous avions été obligées de nous lever tôt et de marcher jusqu'au château de Poudlard, pour que maman puis être présente et à l'heure pour son rendez-vous avec le Professeur McGonagall. Je restais toujours silencieuse et je commencais doucement à me frotter les yeux, cela faisait maintenant un petit moment que j'étais réveiller mais je ne me plaignais pas, je restais sage et balançais juste de temps à autre ma jambe, tous en faisant très attention de ne pas faire de bruit ou de ne pas donner de coup à ma maman.-

-je restais sagement sur les genoux de ma maman sans faire le moindre bruit, je restais contre elle avant d'arrêter de balancer mes jambes, je commençais à être fatiguée mais je ne disais rien, je frotte doucement mes yeux avant de caler doucement ma tête contre le creu de son épaule. Je vous laisses parler toute les deux, c'était des histoires de grande personne et cela ne me regardais absolument pas, ma maman me l'avait appris et je n'étais pas du genre à me faire remarquer, je suis de nature plutôt discrète et cela pouvais ce voir.-

-Je restais blotti contre ma mère, je vous laissais parler sans rien dire, votre conversation ne me regardais absolument, même si parfois je trouvais le temps long, je restais sagement assise sur les genoux de ma maman. Je me frottais doucement les yeux et je commençais à être fatiguée, au bout de quelques minutes alors que vous étiez toujours entrain de parler toutes les deux, je finis pars m’assoupir doucement dans tes bras sans m’en rendre compte et sans faire le moindre bruit, mais tu pouvais tant rendre compte car je pesais un peu plus lourd qu’il y a quelques minutes quand j’étais encore réveillée.