Clarissa Fairchild or Clary Fray : Who you really are ?

Moi c’est Clary Fray, j’ai dix-huit ans, j’habite à Brooklyn et j’ai décidé de poursuivre mes études dans l’art pour la simple et bonne raison que le dessin c’est ma passion. Il m’arrive très souvent de mettre mes écouteurs, mon carnet de dessin ainsi qu’un crayon noir et de laisser la musique ainsi que mon inspiration me porter vers d’autres horizons, j’aime ces moments de solitude, en tête à tête avec le papier et la mine de mon crayon. Et voilà qu’en cinq minutes on me sort de mes songes, de mes envies d’évasion, en réalité c’est Simon qui veut me faire écouter la nouvelle chanson de son groupe. Ah oui je ne vous ai pas présenté mon meilleur ami, ni encore moins mes parents mais ça vient ! Simon, c’est un peu mon exact opposé, moi je suis têtue, réservée, la solitude ne me dérange pas, alors que lui c’est tout le contraire : il est drôle et à la fois exaspérant, je ne dirais pas populaire mais il arrive davantage à se faire des amis que moi. Nous nous connaissons depuis l’enfance et c’est tout naturellement qu’il est resté mon meilleur ami. Ensuite il y a mes parents, enfin, ma mère, Jocelyne, et celui que je considère comme mon père, Luke. Je suis le portrait craché de ma mère, elle a un visage angélique avec des yeux verts et des boucles rousses tombent joliment sur ses épaules, elle est mince, et élancée – pour tout vous dire, je pense qu’il n’y a que les cheveux, les yeux et la taille qui nous sont semblables. Je suis bien trop petite, et on me l’a souvent fait remarqué. En plus de cela je ne porte que des t-shirts et des jeans qui ne mettent pas vraiment en valeur, à vrai dire, je n’y porte pas tellement d’attention. En ce qui concerne mon père, il est mort en servant son pays, et je ne l’ai jamais connu. Luke, lui a vraiment été présente pour ma mère et moi depuis tant d’années, et je dois avouer que s’il n’était pas là je ne sais pas ce que nous serions sans lui.

Et si tout cela n’était qu’une supercherie ?

J’ai découvert un soir que nous nous rendions avec Simon – qui n’aime définitivement pas danser – au Pandemonium, une boîte de nuit de la ville des personnes étranges. Simon n’arrêtait pas de me dire qu’il ne voyait pas ces personnes qui s’approchaient dangereusement d’une porte avec écrit dessus « sans issue ». Alors que j’avais une envie irrépressible de les suivre, je repensais au fait que Simon était seul, mais lorsque je retournais ma tête dans sa direction, je le vis en charmante compagnie. Levant mes yeux au ciel, et ne me faisant pas pour mon ami, je suivais alors ces individus qui avaient attrapé un garçon aux cheveux bleu. Qu’avaient-ils contre lui ? Les trois personnes, deux garçons et une fille qui tenait un fouet dans sa main gauche, étaient en train de l’interroger puis alors que j’observais la scène, je ne voulais pas que ce pauvre être soit châtié donc je suis sortie de ma cachette pour les en empêcher. Au début, ils ne comprirent pas comment une « Terrestre » avait la capacité de les voir ni ce que j’étais en train de faire, à vrai dire je ne savais pas non plus, mais je voulais protéger le prisonnier, seulement j’eus la « bonne idée » de ne pas choisir la bonne âme à sauver car celui-ci se changeant rapidement en une sorte de monstre appelé démons par les trois personnes qui se trouvaient à cet endroit et qui m’ont injurié, traité de folle, parce que je tentais de le sauver.

J’appris quelques jours et semaines plus tard que j’étais une des leurs – une chasseuse d’ombres - du moins je le supposais. Entre l’épisode du Pandemonium et à présent, ma mère a disparu, j’ai manqué de me faire tuer par un démon appelé « Vorace » et je vis, du moins j’y suis obligée, à l’Institut, le repère des Chasseurs d’ombres appartenant aux Lightwood – dont il ne restait qu’Alec et Isabelle ici, leurs parents étant partis pour Idris. J’apprends petit à petit à m’habituer à ce que je suis cependant je me crois encore Clary Fray, je ne sais pas encore que mon nom est en réalité Clarissa Adèle Fairchild (Morgenstern), que mon père n'est autre que Valentin Morgenstern, le chasseur d'ombres prêt à éradiquer les Créatures Obscures et les Terrestres par la même occasion. Je ne sais pas encore que je vis dans un mensonge depuis bien des années, que ma mère a demandé à un grand sorcier du nom de Magnus Bane de sceller les souvenirs que j'avais de sa condition de Chasseuse d'ombres pour que je vive dans un monde sans magie, sans danger. Seulement tout ceci n'est que qu'une grande plaisanterie et je découvre doucement d'autres éléments sur la vie dont j'aurai dû faire partie. Il a fallu bien des épreuves pour que j’en sache plus sur moi-même, et il y a encore de nombreuses choses que je ne connais pas comme cette question qui se pose sur toutes les lèvres : « Où est la coupe mortelle ? ». Puis alors qu’avec Jace ainsi qu’Alec et Isabelle, et Simon – dont je ne pouvais me séparer – partions à la recherche de cette fameuse Coupe, du moins s’il était possible de la trouver, je me retrouvais dans un nouvel endroit sans savoir ce que je pouvais bien faire ici. Tout ceci était loin de ressembler à Brooklyn, encore moins à l’Institut, c’était différent, et surtout je ne me sentais pas chez moi, mais je découvris vite que d’autres personnes se trouvaient dans ma situation, et également que je n’étais pas sûre de revoir ni ma mère, ni Simon et encore moins Jace, Isabelle et Alec.