[Elea] Je ne te ferais pas ce plaisir...

Severus contenait sa colère depuis des jours. Il n'arrivait pas à croire qu'elle avait cachée une information aussi importante que le fait qu'elle avait mis au monde leur enfant. Elle lui avait caché tellement de choses durant si longtemps... Il n'avait jamais voulu être père, mais comment pouvait-il faire comme si rien m'étais?! Il avait bien l'intention de lui faire payer ça et il allait d'université sans sa vie et la forcer à le voir même si elle en accsit aucune envie. Il frappe à la porte.*

La jeune femme est remontée. Elle en veut terriblement à son ancien compagnon pour la dernière fois. Où ils ont couchés ensemble avant qu'il ne l'abandonne comme une malpropre au réveil. La sorcière essaie de ne plus le croiser depuis ce jour. Mais ce matin alors que la demoiselle est en train de coiffer les cheveux de la petite on toque à la porte. Comme elle va ouvrir, elle offre à son ancien compagnon un visage défait et essaie de se ressaisir.

"- Que veux-tu ?"

* L'homme rentre même si on ne l'a pas inviter et il s'installe et la regarde froidement en essayant d'oublier que sur ce canapé même où il est assis, ils avaient commencer à s'aimer follement après tant de temps d'absence. Reconnaître qu'il l'aimait toujours aurait prouvé qu'i avait tord de lui en vouloir et il ne voulait pas porter la faute.  

- Je suis venu t'annoncer que je ferais les démarches pour avoir la garde de l'enfant... La garde complète...

* Il avait dit ça un peu sans réfléchir. Normalement, il ne se serait pas précipiter pour s'occuper de l'enfant et encore moins s'il en voulait à la mère, mais quelque chose vibrait encore en lui en voyant la brune.*

Elle le regarde estomaqué. Ils ne se sont pas revus depuis qu'il l'a abandonné après l'amour, ne faisant que se croiser brièvement. Elle avait pensé que le sorcier l'aimait encore et au matin sa disparition avait prouvé que non. En le voyant assit là, la brune a un choc. Mais ce n'est rien face à ce qui l'attend. Elle le regarde comme un mourrant regarderait celui qui le tue.

"- Tu... tu n'as pas le droit de me faire ça ! Tu n'as aucune raisons ! Tu ne... tu ne voulais même pas d'enfants ! C'est pour ça que tu m'as quitté ! Parce que j'en attendais trop de ta part ! Que ça allait trop... trop loin pour toi !"

Elle begaie, porte une main à son coeur et farfouille dans un tiroir. Sa fille était son unique raison de vivre. S'il la lui enlevait elle n'avait plus rien du tout. Pas même une raison d'être encore là. C'est pour cette enfant qu'elle se lève le matin après tout. Uniquement pour elle.

Il la regarde sans pitié ou remord. Il savait, au final, qu'il allait finir par se lever, lui dire qu'elle garderait sa garde et s’enfuirait dans ses cachots pour se demander se qu'il avait fait, mais il se sentait trahit par la femme se trouvant devant lui. Elle avait eu raison après tout. Il lui avait dit qu'il ne l'aimait pas et qu'il ne voulait pas de cet enfant et n'avait pas démentit. Severus, ayant fuit la nuit où il avait retrouvé son amante, semblait avoir empirer son cas. Mais il ne voulait pas le voir. Voir qu'on fond, c'était sa faute à lui parce qu'il aurait dû avouer qu'il était idiot et son ego le lui interdisait.

- Tu veux avoir une raison? Cinq ans q'elle a grandit et je n'ai jamais pu la voir! PAS MÊME EN PHOTO! J'ai manquer cinq and de la vie de NOTRE fille et tu voudrais que je réagisse comment? J'ai bien intersession de e la reprendre le temps que tu as prs pur me dire la vérité...

"- Je ne te l'ai pas dit parce que j'allais le faire ce jour-là !  L'autre soir quand tu es venu me voir tu as dis que tu comprenais ! J'avais peur que tu reste pour elle et non pour moi. Et surtout tu as dis... Je m'en souvient comme si c'était hier, tu as dis... , Eleonora, je ne t'aime PAS! JAMAIS je t'ai aimé, est-ce clair? Tu commence à être un peu vieille. J'ai besoin de nouveauté, d’excitation! Tu veux qu'on s'installe, qu'on se mari, fonde une famille... Je ne suis pas ce genre d'homme ! Reste en dehors de mon chemin... Alors à quoi bon te dire que j'étais enceinte pour que tu repousse cet enfant comme tu me repoussais !? Tu... tu ne peux pas... me la prendre..."

Comment pourrait-elle vivre sans plus jamais voir sa fille pendant cinq ans ? Aucun cachet ne lui ferait supporter cela. Il lui avait tout prit.

"- Après mon amour, mon corps, ma dignité, mon estime... tu es vraiment obligée de me prendre mon enfant aussi ? Une enfant dont tu ne voulais pas !? Pourquoi... pourquoi tu... pourquoi tu passe ton temps à me... à me faire mal. J'ai rien fais. Je t'ai rien fais ! Je t'ai tout donné, tout !"

* Il se met en colère. Non parce qu'il lui en veux cette fois, mais parce qu'il sait qu'elle a raison. Il a agit comme un salopard, il l'a blessé, il l'a détruite... Il avait sentit ses côtes la fois où... Il ne voulait même pas y repenser. Il ne voulait pas se rappeler à quel point il détruit toutes les relations qu'il pouvait avoir. Il sert le poing en essayant de se calmer.*

- TON enfant? Pardonne-moi de te le rappeler, mais tu ne l'a pas fait toute seule cette petite! Je pense que mon statut de sang me permet de vouloir ce qui m'appartient! D'ailleurs, tu n'es pas du tout en état de t'occuper d'une enfant... On ne laisse pas des enfants aux dépressifs...

Elle lui lance un regard noir comme il évoque le statut du sang. Ça n'avait jamais été un problème jusque là. Quand il prétendait l'aimer. Les choses changent vite cependant.

"- Peut-être mais tu avais dis que tu ne voulais pas de famille ! Et si on ne laisse pas des enfants aux dépressifs on ne les confie pas non plus aux mangemorts !"

Elle s'est raidit.

"- Ma fille ne manque de rien. Elle est la première de mes priorités. C'est pour elle que je ne suis pas... "parti" quand un homme, sans vouloir l'afficher, s'est barré ! Pour une femme plus jeune car je faisais l'étoile et qu'il ne m'avait jamais aimé. Si tu as besoin que je te raffraichisse la mémoire ! Mais ma fille est ce que j'ai de plus précieux et... ma condition ne m'empêche pas d'en prendre soin !"

Le sang de l'homme bouille dans ses veines. Mangemort... Ce nom lui collerait toujours à la peau même s'il avait donner son allégeance à Drumbledore. Évidemment, ça faisait partie de son rôle de chercher la confiance du seigneur des Ténèbres, mais il en avait assez d'agir dans l'ombre et d'être un pion dans cette guerre. Pendant que tous les autres porteraient le titre de héros, lui se rait considéré comme "le traître". Il voulait racheter son erreur, mais à quel prix?

Sans vraiment s'en rendre compte, il recommençait la même chose qu'il avait faite avec Lily. Il la blessait, l'humiliait pour remontrer son propre estime. Il allait s'en mordre les doigts après, mais pour le moment, il ne se rendait pas compte de ce qu'il faisait. Il ne se rendait pas compte du mal qu'il lui faisait. Enfin, un peu, mais il ne songeait pas que cela la briserait autant.

- Laisse-moi deviner? Tu habitais chez tes parents avant d'arriver ici, n'est-ce pas? Quelle stabilité, vraiment! Ce qu'il lui faut, c'est une mère qui ne songe pas à... "partir" lorsque les choses tournent mal! Si elle te trouve sans vie dans la baignoire, elle risque de t'en vouloir longtemps!

Après tout, il savait ce que c'était. Il avait perdu sa mère tôt et il la méprisait pour cela. Parce qu'elle l'avait abandonnée en mettant les deux pieds dans la tombe dans l'emmener avec elle...

La jeune femme le dévisage, le regard brillant de colère et d'une tristesse qu'elle ne peut pas totalement dissimuler non plus. Évidemment, quand elle l'appelle mangemort, elle sait qu'il n'en est rien. Elle a quitté son époque après la bataille de 1998, elle a eut le temps de le croire mort, pour sa part. Et elle sait ce qu'Harry Potter a dit de cet homme qu'il a aimé. Mais elle n'a jamais compris, jamais fais le lien, entre le service qu'il devait rendre à Dumbledore et leur rupture. Comment imaginer cela ?

"- J'habitais au même endroit." répond la jeune femme sifflant entre ses dents. "J'étais dans la même maison dans laquelle tu avais emménagée." continue-t-elle. "Tu sais celle où tu m'as sauté sur un canapé pour t'amuser, avant de sortir avec moi pendant des années en me mentant outrageusement sur la nature de tes prétendus sentiments ! Cette même maison d'où tu t'es barrée ce jour où... après une nuit absolument parfaite, je m'apprêtais à te dire que tu allais être papa. Sauf que tu n'en voulais pas de cet enfant ! Tu l'as dis toi-même !" elle hurle, sidérée qu'il puisse encore s'agacer alors qu'il a tenu ses propos et ne semble pas le reconnaître. "Je ne suis pas partie, c'est grâce à elle ! Je ne compte pas partir, je ne suis pas ta mère ! Moi je n'abandonne pas mon enfant ! Cesse un peu de croire que tu me connais encore Severus, tu ne sais plus rien de qui je suis ! Tu ne m'a jamais vu mère que quelques secondes, comment pourrais-tu jauger de mon lien et de mon comportement avec Severia !?"

- C'est vrai! Je ne te connais plus... Tu es rendu pathétique! À prendre des médicaments au lieu de vivre ta vie... Tu n,es pas ma mère, c'est vrai... Tu es pire qu'elle... Tu fais comme si tout allait bien, mais soyons logique... Si tu y a déjà pensé, tu y repensera encore... Quoi...? Tu v te tuer lorsqu'elle sera majeurs, c'est ça?! TU A SEULEMENT SONGÉ QUE TON ÉTAT PEU L'INQUIÉTER TOUTE SA VIE!!!

Évidemment, la dernière phrase ne parlait pas de sa fille, mais de lui. Il s'inquiétait comme un fou maintenant qu'elle lui avait avouer avoir voulu mourir. Il l'aurait perdu... Il ne pouvait pas imaginer ce monde sans elle. Sans la femme qu'il aime...

"- Ça peut arriver quand on a l'impression d'avoir été comme une serpillière." Répond la jeune femme agacée.

Les larmes reviennent à ses yeux. S'il était resté dans sa vie elle n'en serait pas là. Ce n'est pas la rupture le plus douloureux mais les mensonges qui l'ont accompagnés. Elle fait non de la tête comme il demande si elle se tuera à la majorité de sa fille. Et soudain elle repense à la garde qu'il vue lui prendre.

"- Je... je fais ce que je peux... pour être une bonne maman ! Me la prend pas. Je t'en supplie pas mon bébé. Pas ça aussi !"

* L'homme la regarde un moment, dégoûté. Non pas d'elle, mais de lui-même. Il avait fait une bien belle bêtise il y a cinq ans... Est-ce que ça aurait été différent s'il lui avait dit la vérité? Aurait-elle était dans un meilleure état que maintenant? Après, il se dit que c,était sa faute à elle si elle souffrait. Elle n'avait pas appris à supporter la douleur comme il l'avait fait. C'était son problème pas le sien. Il se dirige vers la porte, va pour l'ouvrir, mais finit par se retourner vers elle pour la regarder un moment.*

- Je n'avais pas l'intention de te la prendre... Mais attend toi à me revoir...

* Il repart et va s'enfermer dans ses appartements.*