Erica ♠ I'm sick and tired of being afraid

C'est en suède qu'est née Erica, il y a de cela vingt-cinq ans bientôt. On ne peut pas dire que sa famille était idéale. Ses parents se sont mariés parce que sa maman était enceinte, ils ne s'aimaient pas vraiment, ont tentés le coup. Si bien que l'enfant n'avait pas deux ans qu'ils étaient déjà divorcés et même si la jeune femme porte le nom de famille de son paternel, elle ne l'a plus vu depuis tout ce temps. Sa mère, américaine de naissance est rentrée à Seattle avec sa fille, son père ne s'y est pas opposé. Erica a apprit à vivre et se construire ainsi, sans ce sacro-saint "modèle familial" auquel tout le monde se raccroche, pour justifier qu'un enfant a besoin d'un père, d'une mère et pas de vivre dans un couple à la double identité sexuelle. Elle s'en fou, elle pense qu'on peut vivre sans cela.

En Amérique, la jeune femme a apprit à composer avec une mère prostituée peu investie dans son éducation. Elle a connu la galère et le besoin d'avoir un petit boulot étudiant pour s'en sortir et puis... et puis elle a connu la dépression. L'envie de s'endormir, fermer les yeux sur cette vie. C'est ce cadre de vie caduque qui a fait d'elle ce qu'elle est, une jeune fille mal dans sa peau, anorexique, et instable dans ses relations sociales, alors que son impression sur les hommes est qu'ils cherchent toujours la même chose. Erica a donc fait plusieurs séjours au Grey Sloan Memorial Hospital, à cause de ses troubles du comportement alimentaire et d'une tentative de suicide, quand elle avait dix-sept ans. Cela l'a rendu plus forte et aujourd'hui elle accepte l'idée que les hommes ne soient pas parfaits, si bien que ses relations avec ces derniers ne sont plus parasitées comme par le passé. Elle se bat contre la maladie, tout les jours.

Elle s'est toujours promis de ne jamais finir comme sa mère. Alors à 19 ans, elle a prit son indépendance et s'est barrée de chez elle, publiant son premier roman "La vie des autres", basé sur le pêché de l'envie, où elle décrit ce que c'est que le mal-être et le fait d'envier le bonheur des inconnus.

Arrivée à crossovertown récemment, elle se sent tout à fait perdue comme elle rencontre des gens qu'elle a vu à l'écran de sa télévision, qui ne devraient pas exister, pas en vrai.