Lot de consolation • Feat Eleonora

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Après une visite peu utile à la Mairie (celle-ci étant fermée), Guenièvre et Eleonora décidèrent d’aller faire un tour au centre-commercial et de goûter ces délicieuses glaces que l’ancienne Reine, commençait vraiment à apprécier. En vérité, depuis qu’elle était arrivée, elle passait sa vie à manger des glaces ! Et le plus étonnant, c’est qu’elle ne prenait même pas de poids ! Elle restait fine et ça, c’était bien.

« Venez, je connais un petit salon où l’on fait de merveilleuse glace ! » Dit fièrement Guenièvre. Bien qu’elle se doutait qu’Eleonora devait connaître aussi. Comment une petite fille pouvait résister à des glaces ? Il y avait de tout, des glace à l’Italienne, glace à l’eau, granita et même une nouveauté les Doughnut Ice Cream Cones ! Ils étaient tellement bon que Guenièvre avait presque des orgasmes en croquant dedans et c’était promis d’en apprendre la recette.

Lorsqu’elles arrivèrent devant la boutique de glace, Guenièvre se sentit comme une petite fille.

« Ohlala, rien que de les voir … » Elle s’éventa le visage avec ses mains « Ça me rend toute bizarre.»

Guenièvre prit la main de la jeune sorcière et l’emmenait prendre place à une table. Elle prit une carte dans les mains et donna une autre à Eleonora. D’ici, l’on pouvait sentir les donuts sucrés en forme de cône, griller au-dessus du charbon.

« Ça sent bon. » Disait Guenièvre plein d'étoile dans les yeux. Les glaces étaient la meilleur des chose qui lui était arrivé depuis la Pâte d'Amande.

07/05/2016

La jeune femme pousse un soupir en regardant la mairie, avant de faire transplaner Guenièvre une seconde fois, comme cette dernière propose de faire un petit tour au centre commercial afin d'y goûter des glaces. La brune pense à sa fille et se promet de l'emmener rapidement, comme la petite Severia raffole de ces douceurs sucrées. Plus elles sont colorés et plus sa fille les aime. La sorcière sourit en repensant à la frimousse pleine de chantilly qu'elle arbore parfois. Eleonora se laisse guider par la reine Guenièvre, notant que cette dernière se repère déjà très bien dans un monde qui est bien plus contemporain que celui dans lequel elle a l'habitude de vivre.

"- On appelle cela la gourmandise, votre altesse !" lance Eleonora en riant devant la mine qu'arbore Guenièvre. "Et vous faites exactement la même tête que ma chère enfant lorsque je lui propose des glaces. Mais je ne connaissais pas cette boutique, je la mène deux couloir plus loin, au Parad Ice, mais il y a moins de choix qu'ici !" remarque la sorcière. "Alors... tout ces parfums font tellement envie..." admet la brune.

La sorcière regarde la carte avec gourmandise mais déjà, deux parfums attirent son oeil, sortant du lot. Elle ne regarde pas plus loin et referme la carte. Un peu après, on leur apporte deux cônes bien garnis et la brune se régale d'un cornet forêt noire et cerise amaretta, surmonté de crème fouetté, un petit pêché mignon découvert dans sa jeunesse et dont elle ne saurait aujourd'hui plus se passer. Elle donne un premier coup de langue.

"- Ah vous aviez raison, elles sont drôlement bonnes !"

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La gourmandise. Oui c’était ça, de la gourmandise. Mais la gourmandise était si bonne qu’il était difficile de lui résister.

« Je sais mais ça me rend tellement heureuse les glaces. Avec toutes ces couleurs et tous ces parfums, on dirait qu’un arc ciel a explosé pour venir nous ravir de ses douceurs. »

Guenièvre ne se connaissait pas si poète. Les glaces avaient un tel effet sur elle, qu’elle était prête à écrire et à réciter n’importe quoi pourvu qu’il y est de la glace dedans.

« Oui, y a beaucoup de choix mais moi je sais déjà ce que je vais choisir ! » Elle gigotait sur sa chaise à la vue d’un cornet de donut, avec des morceaux de fraise, de glace vanille le tout recouvert de coulis de chocolat.

« C’est tellement beau. »

Elle commanda sa glace après sa nouvelle amie et lorsque les petites douceurs sont arrivées, Guenièvre lâcha un petit « Wouaah… » Avec un grand sourire entre les lèvres.

« Oui, elle sont délicieuse ! »

L’ancienne Reine prenait tout son temps pour manger sa glace. Après tout, elle n’avait pu accéder à la Mairie alors il fallait bien qu’elle se console. Ce n’était pas encore pour aujourd’hui qu’elle retrouverait quelqu’un qu’elle connaissait de Kaamelott. M’enfin, maintenant elle connaissait un peu de monde, donc c’était bien quand même.

« Faudra qu’on se refasse ça un autre jour. Si la mairie est ouverte et qu’on peut faire des recherches, on pourra venir ici pour se récompenser d’avoir fait du bon boulot. Enfin, si on trouve quelque chose. Ou alors quand on a rien à faire, on se contacte et on trouve quelque chose à faire, hum… comme les boutiques ? Ou ce grand truc avec la grande toile tiré où ils font défilé des images qui parle comme à la télé. »

07/05/2016

«- Vous ne connaissiez pas les glaces, je crois, dans votre époque, non ?» demande Eleonora avec un sourire, trouvant son comportement caractéristique de quelqu’un qui découvre enfin le parfum de la glace. En souriant, la sorcière reprend la parole. «Je crois pouvoir affirmer que ma fille serait bien malheureuse si les glaces n’existaient plus.» indique la jeune femme. «Elle les aime tellement, comme vous elle adore toutes les couleurs et ces parfums si différents.»

Elle a un sourire, regarde encore son interlocutrice qui semble avoir fait son choix. Rapidement, leurs glaces arrivent et la sorcière dévore la sienne des yeux. Avec la dépression, le mal, cela fait un moment qu’elle ne s’est plus fait plaisir comme ça. Voir cette glace devant elle aujourd’hui a quelque chose d’étrange, de bizarre. Elle réalise qu’elle a oublié jusqu’au goût de la crème glacée. Alors sans attendre, comme son interlocutrice commente la qualité et le goût des glaces, Eleonora plonge ses lèvres vers le cornet, se régalant des parfums qu’elle a choisit, tout en continuant d’écouter parler Guenièvre.

«- Oui nous reviendrons à la mairie, et que le travail soit fait ou non, nous pourrons venir ici. Les boutiques… je les fais surtout pour ma fille. Mais pourquoi pas.»

Cela fait des années qu’elle ne s’est pas acheté un seul habit par plaisir, qu’elle n’a pas fait de shopping. Elle a seulement prit le basique et nécessaire, pour pouvoir se couvrir, à mesure qu’elle changeait de tailles, devenant désespérément de plus en plus fine.

«- Je crois que vous voulez parler du cinéma. Ils projettent les images sur un fond blanc, dans une salle noire c’est bien ça ? Vous y êtes déjà allé, pour savoir ça alors je suppose… Ce n’est pas trop décontenançant, notre époque par rapport à la vôtre ? »

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« Les glaces ? Si chez moi il y a avait des glaces, il n'y aurait eu qu’Arthur pour m'empêché d’en manger. »

Avec cette phrase, Guenièvre faisait bel et bien référence à son addiction pour la pâte d’Amande. Dans lesquelles, elle avait fini par se réfugier alors qu’Arthur et les autres n’avait que faire de son état mental.

« Oui, parfois on dirait qu’elles font exprès d’être tape à l’œil. » Passer devant une boutique de crème glacé et voir toutes ces couleurs fluorescentes. Bonté Divine. Tout était fait pour que les gens et surtout Guenièvre tombe dedans !

Très vite le sujet dévie vers les boutiques. Guenièvre n’en avait fréquenté qu’une. Elle n’était pas encore bien familière avec ce genre de vêtement qu’ils vendaient tous, mais elle appréciait regarder dans les vitrines. Ces fausses femmes habillé et maquillé comme des vraies, elle ne savait pas leur nom, mais elle n’aimait pas beaucoup ça. « Il me manque encore des vêtements à acheter. Pour l’instant, je ne possède qu’un tailleur pour le service au bistro et une tenue de ville. » Tout en mangeant sa glace Guenièvre essayait d’expliquer que, ça lui était difficile de savoir comment assembler toutes ses choses. « On m’a dit que je devrais mettre des pantalons lorsqu’il ferait froid, mais il y a tellement de pantalon, je saurais jamais lequel choisir et si il m’en faut plusieurs, lequel devrais-je mettre pour sortir ? » Eleonora lui expliquait qu’elle ne faisait les boutiques que pour sa fille. Guenièvre imaginait qu’il était plus facile pour une sorcière de s’habiller, que pour une femme comme Guenièvre qui n’avait aucune connaissance en « mode ». Remarque, elle avait vue quelques sorciers porter toujours le même style de robe, si ce n’était les mêmes, des robes identiques aux robes porté la veille. Les sorciers avaient il plusieurs robes identiques ?

Le cinéma c’était une chose assez banale. Quelque chose dont ils pouvaient se passer, ce n’était pas important. Néanmoins, Guenièvre appréciait les films qui tournaient sur la toile. Elle apprenait en même temps beaucoup de chose sur la vie moderne et parfois, elle voyait des personnages jouant son rôle et elle les trouvait si pathétique. Jamais elle ne se mettrait à moitié nue pour aller se battre contre des Barbares. Elle n’était pas suicidaire tout de même !

« Eh bien, il y a beaucoup de chose à apprendre sur le monde moderne, mais vous les personnes du futur, vous semblez tellement vous prendre la tête pour des sottises. » Quoique sa vie à elle fût une très grande connerie, n’ayons pas peur des mots, entre son époux qui avait tenté de mettre fin à sa vie, son amant qui avait fini par devenir complètement gaga après son homme en noir et ses parents qui ne comprenait pas comment elle avait pu refuser d’épouser un fou … « En fait, il n’y a que l’époque qui change. Le reste, c’est pareil. » Finit elle par dire mélancolique.

07/05/2016

La jeune femme est étonnée, en apprenant que son interlocutrice connaissait déjà les glaces à son époque et la sorcière se demande, d’un coup, si Rowena Serdaigle, ainsi que les autres fondateurs de Poudlard, connaissaient les glaces. Il semble à la brune que cette femme, Guenièvre, est de la même époque qu’eux. Quelque chose que l’on appelle le médiéval. La brune aurait pensé que les crèmes glacés sont plus récentes que ça, mais elle se garde bien d’en faire la réflexion, afin de ne pas contrarié son interlocutrice par quelques propos mal placés. Se fendant d’un sourire, la jeune femme fait une remarque sur les couleurs de ces douceurs, qui rendent l’art de résister à la tentation bien difficile, voire impossible et Guenièvre semble d’accord avec cette affirmation d’Eleonora. Ce que cette dernière ne dit pas, c’est que pendant un très long moment, avec son état psychologique, résister à la tentation était facile, puisqu’elle n’était pas tentée, n’avait pas le goût de quoi que ce soit. Les glaces n’avaient pas étés un ennui, alors, pour elle.

« - Vous savez, c’est à porter à l’envie. Et puis vous verrez rapidement ceux qui vous tiendront le plus chaud. Vous pouvez demander aux vendeuses dans les boutiques, elles sont généralement ravies de venir en aide et de conseiller les clientes. Même s’il faut se méfier de certaines qui ne pensent qu’à faire du chiffre.

Elle a un petit rire comme Guenièvre la qualifie de personne du futur. C’est vrai que, même si pour sa part Eleonora a l’impression d’être en pleine époque contemporaine, la sienne, elle appartient tout de même au futur de la reine face à elle.

«- Je vois ce que vous voulez dire… Les choses sont peut-être différentes, d’un point de vu matériel… mais les hommes sont tous les mêmes, quelques soit le moment. Certains se disent plus civilisés que les hommes primitifs… Je n’en suis pas toujours certaine malheureusement… Enfin, vous êtes donc allé au cinéma, je vois que vous apprenez beaucoup sur l’époque déjà. Vous avez une bonne capacité d’adaptation !»