Alors c'est ça une mairie? Je voyais ça moins moins grand • Avec Eleonora

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Guenièvre se sentait vraiment désolée pour la jeune femme. Longtemps elle avait pensé que les maîtresses d’Arthur étaient une bonne chose. Mais après s’être prit une grande tarte avec le coup Mevanwi, elle comprit qu’elle n’était qu’une grosse gourdasse dont tout le monde se moquait et comprit surtout, que sa mère avait raison !

« Les hommes sont tous des idiots. » Plaisantait l’ancienne Reine.

Après cela, la jeune femme la prit par la main et il se passa quelque chose que Guenièvre ne saurait jamais expliquer, elles venaient de changer d’endroit, en a rien de temps. Même Merlin ne serait capable de faire un truc pareil. L’ancienne Reine tomba les fesses sur le sol. Non pas qu’elle se sentait mal, mais, toute cette adrénaline lui avait donné envie de plus, plus, plus. Plus quoi ? Elle ne savait pas elle-même !
Elle refusa d’un geste de la main le sac en papier que le professeur de Poudlard lui tendait.

« Qu’est-ce qu’il vient de se passer. On pourra recommencer ? » Suppliait elle la jeune femme. « On a volé dans les airs, c’est ça ? Ouah, c’était magique… Oh lala. » Elle n’en croyait pas ses yeux.

Elle reprit ses esprits et se concentra sur ce qui allait l’attendre.

« Bon alors on entre, on demande à voir les archives, on remplie les papiers si y en a et … et si il veulent pas ? » Se rendit elle compte.

07/05/2016

Alors que transplaner est, pour Eleonora, tout à fait naturel, ce n'est pas le cas pour la reine Guenièvre, évidemment, qui est elle une humaine et n'a pas l'habitude d'être ainsi transportée. Pour une première fois, néanmoins, elle s'en sort bien puisqu'elle ne semble pas malade à la fin du trajet, ce qui est normalement le cas avec les débutants, ceux qui ne savent pas faire, qui transplanent pour la première fois. Mais c'est aussi dangereux, très dangereux. Alors naturellement, malgré l'excitation manifeste de sa voyageuse et la santé qui semble être la sienne, Eleonora l'observe sous toutes les coutures, juste au cas où.

"- Vous semblez aller bien, comment vous sentez-vous ? Nous venons de transplaner, c'est comme ça, en partie, que les sorciers se déplacent. Mais nous utilisons également... les balais, les trains, les voitures parfois... ou de petits objets que nous appelons portoloin. Il y a la poudre de cheminette, aussi. Et les plus doués d'entre nous savent... et bien, ils savent voler." répond la brune, en pensant surtout à Voldemort sur ce coup-ci. "Oui on entre et on leur demande ces archives, il ne devrait pas y avoir de problème. Je n'en vois, personnellement, aucun, ils ne devaient pas nous en refuser l'accès. Cela ne coûte rien d'essayer, de toute façon. Vous êtes prêtes ?"

Déjà, Eleonora se met en marche en direction de la mairie, pour aller demander à consulter ces archives. Elle toque à une porte et attend un droit d'entrer, une invitation.

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« Je vais très bien. C’est vraiment très excitant de pouvoir transplaner. »

L’Ancienne Reine devenait presque jalouse des pouvoirs de la jeune femme. Elle espérait qu’au retour, elles transplaneraient encore. Guenièvre voulait tout découvrir des sorciers, leur monde semblait en fait formidable. Tous ses mots inédits, Guenièvre arrivait à peine à les retenir, mais ça lui faisait plaisir d’apprendre quelque chose d’utile pour une fois.

Elle suit Eleanora jusqu’à la porte et la regarde toquer.

« Il faut frapper avant d’entrer ? C’est vraiment débile. A Kaamelott, nous avons deux gardes qui tiennent la Grande-Porte, pour la sécurité et les gens peuvent venir demander ce qu’ils veulent, bien qu’ils viennent surtout pour se plaindre, en fait.

Tout d’un coup, Guenièvre se rendit compte de quelque chose. Quelque chose de vraiment tragique à ses yeux, quelque chose de si honteux que si sa mère avait été là, elle l’aurait houspillé comme jamais !
Avec tous les récents évènements, elle avait oublié d’être polie. Elle était si honteuse, qu’elle en rougit très fort, au point que ses joues, devinrent toute rouges.

« Oh, je suis vraiment idiote. Je suis si confuse ... j’ai honte pardonnez-moi mais, je ne vous ai pas demandé votre prénom. »

On vint leur ouvrir la porte et une jeune femme se présentait à elles.

« La Mairie n’est pas encore ouverte. Regardez, vous avez un panneau juste ici avec les heures d’ouverture et de fermeture »

Sur ce, elle leur ferma la porte au nez. Effectivement, il y avait bien un panneau avec des heures d'ouvertures et de fermetures, et bien, ils ne se cassaient pas vraiment la binette ceux là.

Guenièvre peu satisfaite de la réponse frappa de nouveau. Ça ne pouvait pas rester ouvert toute la journée ? Ce n’était pas un restaurant bon sang, c’était un bâtiment administratif !

07/05/2016

La sorcière sourit à son interlocutrice comme cette dernière continu à semble extasiée par le fait d'avoir transplané. Tandis que pour Eleonora, ce genre de choses n'est plus vraiment très excitant, dans la mesure où c'est une pratique qu'elle réalise depuis des année. Cela l'amuse donc, parce que quelque part cela lui rappelle sa fille, chaque fois que la maman l'emmène en voyage avec elle. C'est toujours pour la petite Severia un grand moment d'une excitation sans nom et sa maman est heureuse de voir cette petite étincelle de ravissement dans son regard. Guenièvre en cette journée réagit de la même façon.

"- Je vous déposerait chez vous, si vous le voulez. Et oui, nous n'avons pas de portiers de nos jours, sauf dans de très grands restaurants ou dans certains palais... mais la royauté se perd vous savez et il y a de moins en moins de cours régnantes, à mon époque. Celles qui le font... N'ont parfois que peu d'impact politique en réalité." explique la sorcière.

Elle rit encore de voir Guenièvre s'excuser pour ne pas lui avoir demandé son nom plus tôt. Elle ne voit pas le problème, bien entendu, et lui donne donc son nom en souriant. Cependant, comme la porte de la mairie s'ouvre, une femme leur explique, sans les laisser entrer, que la mairie n'accueille pas de visiteurs pour le moment. Ella se tourne vers l'affiche indiquant les horaires et remarque que ce n'est pas folichon.

"- Et bien, il y en a qui ne doivent pas trop aimer travailler. Les visites sont rarement ouvertes, c'est presque impossible sans rendez-vous et pour les archives... seulement pendant deux heures le samedi... Mais dans quel sordide endroit avons-nous atterrit ? Je suis navrée, il y a moins de soucis à Londres." explique la brune en se mordant la lèvre. "Que voulez-vous faire ?"

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Guenièvre sourit lorsque Eleonora lorsque celle-ci lui dit qu’elle pourrait la ramener en transplantant. Ca y est, l’ancienne Reine était refaite ! Elle allait encore kiffer sa race comme disait les jeunes d’ici.

« C’est formidable ! »

Elle s’appelait donc Eleonora. Elle n’avait jamais entendu un nom comme celui-là. C’était joli remarque, ses parents devaient beaucoup l’aimer pour lui donner ce nom. Elle, elle s’appelait Guenièvre. Pas de quoi fouetter un chat. Se faire appeler « blanc fantôme » cela était un peu glauque n’empêche.

Blanc Fantôme acquiesçait ce que disait la jeune femme, y en a qui était vraiment trop feignasse pour pouvoir travailler. En plus des horaires, quel truc débile. Déjà elle, on l’embrouillait parce qu’elle fermait le bistro trop « tôt » alors eux … En plus las archives avait aussi des horaires, n’importe quoi !

« Deux heures ! C’est débile comme concept. Ils ont peur qu’on leur vole quelque chose ? »

Guenièvre pouffa de rire, c’était vraiment ridicule. Elle avait l’impression de retourner en Carmélide. Lancelot la retenait prisonnière malgré elle. Ils n’avaient le droit à rien, la lumière éteinte à la tombée de la nuit, il fallait demander un droit de passage entre les frontières et pas de réunion sinon direct la prison et la torture…

Elle réfléchit à ce qu’elle pourrait faire, mais Guenièvre n’avait aucune idée de quoi faire. Elle tapa dans ses mains, une idée en tête

« On pourrait aller manger une glace au centre commercial, qu’est-ce que vous en pensé ? »

Guenièvre n’avait pas oublié pourquoi elle était venue à la Mairie mais soit, elle reviendrait quand ce serait ouvert. De toute façon, ce n’était pas comme-ci elle était pressé.

07/05/2016

Il en faut parfois peu, pour rendre les gens heureux. Eleonora n'aurait jamais pensé faire autant plaisir à Guenièvre en promettant de la ramener chez elle en transplanant, après leur visite aux archives. Et elle sourit en écoutant cette dernière, pourtant Reine et habituée, de par sa conditions, aux faveurs, dire que cette proposition est formidable. Elle a un petit sourire en coin, rien de moqueur, en la regardant si heureuse. Si joyeuse. Mais le sourire de la brune est de courte durée, alors qu'elles sont toutes deux rapidement empêchées de rentrer dans la mairie, parce qu'apparemment ce n'est pas ouvert. En y regardant de plus près, elles sont même beaucoup trop en avance pour venir faire un tour aux archives, ouvertes seulement deux heures par semaine, le samedi. Eleonora rougit, enrage. A Londres, c'est tout de même beaucoup plus facile. Mais Guenièvre n'est plus à Camelot. Quand à Eleonora, elle n'est plus en Grande-Bretagne. Ou peut-être que si. Mais pas dans la ville de Londres, ce qui est certain.

"- C'est une très bonne idée, car j'aime beaucoup les glaces. En revanche pour les archives, il nous faudra revenir samedi prochain, s'ils acceptent de nous recevoir..." bougonne la sorcière. "Si vous le souhaitez, je viendrai dans la semaine pour réserver notre visite de samedi !" propose la jeune femme serviable

Elle regarde encore une fois la mairie, avant d'attraper le bras de sa partenaire pour transplaner une nouvelle fois, et atterrir au centre commercial. Elles auraient put s'y rendre à pieds, au vu du peu de distance à faire. Mais la brune préférait faire plaisir une nouvelle fois à Guenièvre.

"Je vous suis, gente dame !" lance Eleonora poliment.

Invité

A suivre : Lot de Consolation